Vingt-quatre personnes supplémentaires ont été interpellées, lundi 24 mars, dans le cadre de l’enquête sur l’évasion sanglante, en mai 2024, de Mohamed Amra et sa cavale de neuf mois, selon une source proche du dossier cité par l’Agence France-Presse (AFP), confirmant une information de Franceinfo. Il s’agit de la quatrième vague d’interpellations survenues dans le cadre des investigations, depuis l’arrestation du narcotrafiquant, le 22 février, en Roumanie.
Jusqu’à présent, vingt-sept personnes, plus Mohamed Amra, ont été mises en examen par des juges d’instruction spécialisés du tribunal judiciaire de Paris. Elles ont, pour la plupart, été placées en détention provisoire, à l’isolement.
Parmi elles, des membres présumés du commando qui a attaqué, à la voiture-bélier et aux fusils d’assaut, un fourgon pénitentiaire où était détenu Mohamed Amra lors d’une extraction au péage d’Incarville (Eure), tuant deux agents pénitentiaires et en blessant trois autres le 14 mai 2024.
D’autres tentatives d’évasion
Des personnes semblant avoir un rôle plus secondaire ont également été mises en examen : aide à la préparation d’autres tentatives d’évasion de Mohamed Amra, à son évasion effective le 14 mai (vol de véhicules par exemple), à sa fuite (location d’appartements…) mais aussi à la fuite des autres membres du commando.
Outre M. Amra, que l’accusation considère comme partie prenante, six personnes sont suspectées d’avoir fait partie du commando : deux guetteurs – dont l’un a aussi conduit un véhicule –, deux autres conducteurs de véhicule et deux passagers.
Mohamed Amra est, depuis sa remise à la justice française à la fin de février, incarcéré dans la prison ultrasécurisée d’Alençon – Condé-sur-Sarthe (Orne).