- Une houle « atypique » pour l’été s’abat depuis mardi sur le littoral atlantique.
- En cause : l’ex-ouragan Erin dans l’Atlantique.
- Avec des vagues dépassant 4 à 5 mètres de hauteur, le phénomène a poussé plusieurs municipalités à interdire l’accès des plages aux vacanciers.
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Le 13H
À Saint-Malo, sur la pointe bretonne, ce mercredi 27 août au matin, c’est un spectacle aussi majestueux qu’inattendu en été qu’ont pu admirer les passants. Ici, la puissance des vagues a surpris tout le monde avec l’arrivée de la houle cyclonique causée dans l’Atlantique par l’ex-ouragan Erin qui a menacé la côte orientale des États-Unis la semaine dernière.
« C’est comme un jeu d’enfant, il faut passer au bon moment sinon on est mouillés »,
s’amuse un promeneur sur la digue de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), régulièrement recouverte par l’eau, dans le reportage en tête de cet article. Un peu plus loin, pour des surfeurs, malgré le danger, l’occasion était trop belle. Les passants eux ne se « lassent pas »
depuis la veille du spectacle « extraordinaire »
et « impressionnant ».

Ce paysage de tempête en plein mois d’août est d’autant plus impressionnant que l’arrivée de la houle cyclonique est amplifiée par les grandes marées. Le phénomène touche depuis mardi le littoral atlantique. Des vagues dépassant 4 à 5 mètres de hauteur selon Météo-France ont été enregistrées, poussant plusieurs municipalités à interdire l’accès des plages aux vacanciers.

Par exemple, à 18h mardi, une bouée enregistrant la hauteur de la houle, située 7 km au large du Cap Ferret (Gironde), « a mesuré un maximum de 5,4 mètres »,
a décrit à l’AFP Laurent Perron, directeur interrégional Sud-Ouest de Météo France. Des vagues dépassant 6 mètres ont été enregistrées au large du Finistère et de 4,7 mètres à Noirmoutier (Vendée).
Le phénomène devrait s’atténuer dès ce soir, mais il faudra être prudent en mer jusqu’à ce week-end au moins. « Cela va baisser lentement cette nuit. On pourra avoir de nouveau une houle assez forte vendredi mais comme les coefficients de marée seront plus bas, le risque de submersion marine diminuera »,
précise Laurent Perron.