La joie aura été de courte durée pour Ferrari. Peu après que son pilote Charles Leclerc a signé le meilleur temps du premier essai du Grand Prix de formule 1 (F1) d’Abou Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, vendredi 6 décembre, celui-ci a été sanctionné par la Fédération internationale automobile (FIA) pour un changement du bloc batterie sur sa monoplace – le troisième cette saison alors que le règlement n’en autorise que deux. Le Monégasque écope de dix places de pénalité sur la grille de départ, dimanche… de quoi compromettre les chances de la Scuderia de remporter le titre de champion du monde des constructeurs, qui lui échappe depuis 2008.
Un coup dur pour l’écurie italienne qui jouait la couronne pour la première fois depuis l’entrée de la F1 dans l’ère hybride en 2014. Il faudrait désormais un miracle pour que l’écurie italienne refasse son retard sur sa rivale britannique, McLaren, qui compte 21 points d’avance à l’aube de la 24e et dernière manche de la saison et n’avait plus été sacrée depuis 2021.
S’il n’y a plus de suspense concernant le championnat des pilotes – le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) ayant remporté son quatrième titre de rang le 24 novembre au Grand Prix de Las Vegas – la deuxième place était encore atteignable pour Charles Leclerc avant la manche d’Abou Dhabi. Seulement 8 points séparent le Monégasque du Britannique Lando Norris, troisième, qu’il avait devancé dans la matinée de vendredi avant la sanction de la FIA. Les deux hommes ont chacun remporté trois victoires sur le circuit cette saison : Monaco, Monza et Austin pour le coureur Ferrari ; Singapour, Zandvoort et Miami pour celui de McLaren. S’il veut pouvoir gravir encore une marche, Charles Leclerc devra bien mettre à profit les deux lignes droites du circuit émirati, construit sur une île artificielle.
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