Une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernements africains sont attendus à Addis-Abeba du 8 au 10 septembre pour la deuxième édition du Sommet africain pour le climat à l’invitation du premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et de l’Union africaine (UA).
Deux ans après le lancement à Nairobi de cette initiative destinée à donner du poids au continent dans les négociations internationales sur le règlement de la crise climatique, l’ambition reste de montrer qu’en dépit de ses difficultés l’Afrique continue de faire bloc et que par ses ressources – minerais critiques pour la transition énergétique, gigantesque puits de carbone avec les forêts du bassin du Congo et réservoir d’énergies renouvelables avec 40 % du potentiel mondial – elle est l’une des clés de la solution devant conduire à la décarbonation de l’économie mondiale.
Ce récit porté par le président kényan, William Ruto, chantre de la croissance verte, est cependant aujourd’hui concurrencé par une réalité plus immédiate : l’aggravation du coût humain et économique du dérèglement climatique qui met de plus en plus à mal des pays fragiles et pour une vingtaine d’entre eux surendettés.
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