Moscou accueille avec un enthousiasme prudent les dernières déclarations et postures de Donald Trump. Après que le président américain a qualifié Volodymyr Zelensky de « dictateur », un mot que le Kremlin n’avait pas prononcé à l’égard du président ukrainien, les dirigeants russes sont restés dans la mesure. Par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov, le Kremlin s’est contenté de se dire « complètement d’accord » avec la position de Donald Trump sur la nécessité de mettre fin rapidement au conflit en Ukraine. Et il a prévenu que le dialogue avec les Etats-Unis devra inclure « tous les paramètres ».
Un signe ne trompe pas sur le regain de confiance à Moscou : le rouble a atteint, jeudi 20 février, son plus haut niveau face au dollar et à l’euro depuis août 2024, les marchés russes anticipant des bonnes nouvelles sur le front économique entre Moscou et Washington. Sur le front militaire, l’armée russe n’a pourtant montré aucun signe de répit : elle a lancé, dans la nuit du 19 au 20 février des attaques aériennes sur Kharkiv et sur Odessa, avec plus de 160 drones et une douzaine de missiles contre des infrastructures gazières et électriques dans ces deux régions ukrainiennes.
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