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Société

Femme brûlée vive à Metz : le conjoint condamné à vingt-cinq ans de prison

Espace PressePar Espace Pressejuin 7, 2025
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La cour d’assises de la Moselle a condamné, vendredi 6 juin, Maroof Easakhail à vingt-cinq ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa compagne enceinte, Anita Gashi, dans l’incendie volontaire de leur appartement en juin 2022.

La cour l’a jugé coupable de meurtre sur conjoint et retenu l’intention de donner la mort, que l’Afghan de 33 ans avait tenté de nier lors de son procès.

La peine, inférieure aux réquisitions de l’avocat général, Cédric Lausmone, qui avait demandé trente ans de réclusion, est assortie d’une période de sûreté de douze ans et demi, et d’une interdiction de détenir une arme pendant quinze ans.

Enceinte de cinq mois, Anita Gashi, grièvement brûlée, a perdu le fœtus qu’elle portait le lendemain du drame. Brûlée à plus de 90 % au troisième degré, elle est morte des suites de ses blessures un mois après les faits. Elle n’a jamais pu être entendue.

Lire aussi l’enquête : Féminicides : mécanique d’un crime annoncé

Nombreuses contradictions

Maroof Easakhail a changé plusieurs fois de version au cours de la procédure. Lors du procès, il a pour la première fois reconnu avoir mis le feu à leur logement, affirmant avoir orchestré avec sa compagne une fraude à l’assurance mais n’avoir jamais eu l’intention de la tuer.

« Nous n’avons pas du tout cru à votre version qui est emplie de contradictions et d’incohérences, c’est un montage, une création, pour vous adapter aux éléments avancés contre vous », lui a dit le président de la cour, Nicolas Faltot.

« Une pure invention », a aussi estimé l’avocat général, Cédric Lausmone, qui a relevé que dans le logement social qu’occupait le couple, il n’y avait « aucun objet de grande valeur dans l’appartement qui aurait donné lieu à des dédommagements faramineux ».

Par ailleurs, les enquêteurs ont remarqué que Maroof Easakhail ne présentait aucune trace de brûlure ou de suie, alors qu’il prétendait avoir tout fait pour sauver sa partenaire.

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Pour Cédric Lausmone, le mobile du crime ne réside pas « dans un contexte de violences conjugales – qui ne sont pas vraiment mises en évidence dans l’enquête » – ou dans « la volonté d’Anita Gashi de le quitter : elle voulait un second enfant de lui ».

L’avocat général a avancé une « hypothèse cynique » pour expliquer son acte, celle d’un accusé qui a « voulu se débarrasser froidement de son épouse qui ne lui servait plus à rien, après avoir obtenu son fils et son titre de séjour ! »

« Ce qui est insupportable dans sa version sournoise, c’est qu’il inclut Anita », a souligné dans sa plaidoirie Me Samira Boudiba, conseil de la famille de la victime, qui a fait le déplacement en bus depuis la Serbie pour « venir assister au procès du meurtrier de leur fille et sœur. »

« En tuant Anita Gashi, il a tué une partie de son fils », a quant à elle plaidé Me Zakia Ait Ali Slimane, avocate représentant les droits du premier enfant du couple, un garçon de 7 ans, « plein de colère et de tristesse, qui a perdu sa mère, son petit frère et dont l’avenir est incertain. »

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « (Sur)vivants », sur Canal+ : orphelins après un féminicide, des enfants « deux fois sacrifiés »

Le Monde avec AFP

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