APPLE, DEEZER, SPOTIFY, ETC. – À LA DEMANDE – PODCAST
Le 5 novembre 2024, Donald Trump est réélu président des Etats-Unis. De quoi réactiver « Fifty States », le podcast imaginé par Guillaume Hennette (rédacteur en chef de « Quotidien ») et Pierre-Yves Pietri, journaliste sur l’émission présentée par Yann Barthès, sur TMC.
Après tout, la première saison lancée début mars avait bien fonctionné. Il y a fort à parier qu’avec Donald Trump, il y ait de quoi nourrir quelques épisodes supplémentaires. Après avoir passé en revue les cinquante Etats nord-américains, et toujours à raison d’un épisode mis en ligne chaque mardi, Guillaume Hennette et son partner in crime ont donc décidé de raconter l’histoire des Etats-Unis en la reliant à Donald Trump.
Les deux compères ont conservé ce qui faisait le sel de la saison 1 : un ton décalé, largement pop et coloré, et le côté infotainment, entre sujets sérieux et anecdotes pailletées. Bref, comme le résumait Pierre-Yves Pietri : « On apprend ET on s’amuse ». L’épisode 1 commence donc par la réélection de Donald Trump. Eminem a beau rajeunir nos oreilles − « Guess who’s back » (« devinez qui revient »), chante-t-il, dès 2002, dans Without me −, c’est un peu dur à entendre, d’autant que le candidat républicain a fait un vrai carton (312 grands électeurs, contre 226 pour la démocrate Kamala Harris).
A bord de l’Air Force One
Trump a pourtant manqué se faire assassiner, le 13 juillet, quand, à Butler, en Pennsylvanie, ce swing state qu’il lui fallait gagner, plusieurs détonations se font entendre. Il est 18 h 11, et la question est : « Comment le Secret Service a-t-il pu se louper à ce point ? » L’occasion pour Guillaume Hennette de nous raconter comment le Secret Service est né, après l’assassinat, en 1865 par un suprémaciste blanc, d’Abraham Lincoln − même s’il faudra attendre 1901 et deux autres assassinats (James Garfield et William McKinley) pour voir instaurer la protection à temps plein du président.
A l’épisode suivant, nous est contée l’histoire de la White House − la Maison-Blanche, à Washington, construite entre 1792 et 1800, avec son fameux bureau Ovale. Il est temps ensuite de monter à bord de l’Air Force One (épisode 3), ce Boeing de trois étages qui peut accueillir 70 passagers, et dans lequel George W. Bush trouva refuge le 11 septembre 2001, alors que tous les autres appareils étaient cloués au sol.
Ce n’est rien à côté de la Trump Tower, au 725 de la Vᵉ Avenue, à New York, d’où, le 16 juin 2015, celui qui n’était encore qu’un homme d’affaires se déclara candidat à l’élection présidentielle. Pendant quarante-cinq minutes, escorté par une bande de figurants payés 50 dollars pour faire du bruit devant les caméras, Donald Trump fera son show. Et sera élu à l’automne 2016.
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