La pression était intense, Microsoft a cédé : les nombreux particuliers qui utilisent Windows 10 en Europe continueront de recevoir des mises à jour de sécurité gratuitement pendant au moins une année supplémentaire, à compter du 14 octobre, moyennant un effort minime.
L’information a été annoncée de façon quasi concomitante par la fédération d’association Euroconsumers lundi 22 septembre, puis par l’association française Halte à l’obsolescence programmée deux jours plus tard, toutes deux engagées dans la lutte contre l’arrêt des mises à jour de Windows 10. Microsoft a confirmé l’information dans la foulée sur son site Internet.
Dans l’Espace économique européen (EEE), l’éditeur américain n’exigera que trois choses de ses utilisateurs : qu’ils disposent d’un compte Microsoft, qu’ils s’inscrivent gratuitement à son programme de prolongation des mises à jour, l’Extended Security Updates (ESU), puis qu’ils ne s’en déconnectent pas.
Un dispositif plus léger que celui mis en place ailleurs dans le monde : les utilisateurs américains, par exemple, doivent réaliser une sauvegarde en ligne de leurs paramètres Windows sur leur espace de stockage en ligne OneDrive, ce qui peut nécessiter de payer pour obtenir un peu plus d’espace, ou accumuler 1 000 points Microsoft en utilisant son moteur de recherche Bing, son navigateur Edge, et autres produits et services.
Pour les professionnels, en revanche, les mises à jour de sécurité de Windows 10 demeureront payantes. Elles dureront au maximum trois années. Si les particuliers ne doivent en principe profiter que d’une année supplémentaire, Microsoft, dans sa note de blog, ne ferme par la porte à une extension du dispositif : « C’est la première fois que nous proposons le programme Extended Security Updates (ESU) aux utilisateurs particuliers disposant d’un appareil personnel sous Windows 10. Microsoft continuera d’évaluer le programme, son adoption et les retours reçus. »