Entre pouvoirs publics et gestionnaires de flottes automobiles, l’heure n’est plus à la mansuétude. Jusqu’à présent, les contraintes environnementales liées aux véhicules de fonction n’étaient guère pesantes et les entreprises s’y adaptaient tout en tentant de faire la sourde oreille et de faire prévaloir ce qui ressemblait à un statu quo. Une situation dénoncée par des ONG telles que Transport & Environment qui assurait en début d’année que seulement un quart des entreprises respectaient strictement les critères fixés par la loi.
La contribution des flottes à l’électrification du parc automobile n’a jamais été exemplaire – 11 % des immatriculations réalisées en tout-électrique en 2023 comme en 2024, soit deux fois moins que les particuliers – mais chacun semblait s’en contenter. L’année 2025 a vu ce modus vivendi voler en éclats. La tolérance accordée aux achats professionnels a pris fin en février avec l’adoption d’un projet de loi de finances autant dicté par la volonté de dynamiser les ventes de voitures électriques que par l’état alarmant des finances publiques. Un basculement qui a surpris les décideurs.
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