- Des frappes américaines ont visé trois sites nucléaires iraniens clés dans la nuit de samedi à dimanche.
- D’après l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), elles n’auraient pour l’heure pas modifié le niveau de radiation dans la zone.
Quelles seront les conséquences des frappes américaines sur leur environnement direct ? « Aucune hausse des niveaux de radiation n’a été signalée »
aux abords des trois sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan visés par les bombardiers B-2, qui auraient vraisemblablement largué des bombes GBU-57, indiquait ce dimanche matin l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le réseau X, ajoutant qu’elle « fournira de nouvelles évaluations de la situation dès qu’elle disposera de plus amples informations »
.
Following attacks on three nuclear sites in Iran – including Fordow – the IAEA can confirm that no increase in off-site radiation levels has been reported as of this time. IAEA will provide further assessments on situation in Iran as more information becomes available. — IAEA – International Atomic Energy Agency ⚛️ (@iaeaorg) June 22, 2025
« Compte tenu de la situation urgente en Iran, je convoque une réunion d’urgence du Conseil des gouverneurs pour demain »
, a annoncé peu après son directeur, Rafael Grossi, toujours sur X.
In light of the urgent situation in Iran, I am convening an emergency meeting of the @IAEAorg Board of Governors for tomorrow. — Rafael Mariano Grossi (@rafaelmgrossi) June 22, 2025
De son côté, l’autorité iranienne de sécurité nucléaire affirme n’avoir détecté « aucun signe de contamination »
sur les trois sites visés par les frappes américaines. « Il n’y a donc aucun danger pour les personnes habitant autour des sites »
, indique le Centre national du système de sécurité nucléaire, dépendant de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique. Elle prévient par ailleurs que les raids américains « n’arrêteront pas »
son programme nucléaire.
Face à la montée en puissance du programme iranien, l’AIEA avait exprimé dans un rapport divulgué fin mai sa « forte inquiétude »
. Il s’agit selon l’instance onusienne du seul État non doté de l’arme nucléaire à enrichir l’uranium à hauteur de 60%. Il disposait jusque-là d’un stock lui permettant en théorie de fabriquer plus de neuf bombes. Impossible de savoir à ce stade s’il a été anéanti par les bombardements des dernières heures.