Les eaux minérales naturelles commercialisées par Nestlé (Perrier mais aussi Vittel, Contrex et Hépar) sont plus que jamais en sursis. Dans une décision rendue publique mercredi 7 mai, le préfet du Gard, Jérôme Bonet, a mis en demeure le leader mondial des eaux en bouteille de cesser d’utiliser « les filtres d’un diamètre de 0,2 micron » dans son usine Perrier à Vergèze, estimant qu’ils étaient « en contradiction avec la réglementation ». Il lui donne deux mois pour les retirer.
La préfecture des Vosges a fixé le même ultimatum au géant de l’agroalimentaire pour son site de Vittel, qui produit outre la marque éponyme, Contrex et Hépar, selon des informations de Franceinfo confirmées par Le Monde. Le préfet du Gard précise que « les bouteilles Perrier commercialisées jusqu’à ce jour ne présentent aucun risque sanitaire pour les consommateurs ».
Contacté par Le Monde Nestlé indique être « déterminée à rechercher des solutions après la demande des préfets du Gard et des Vosges de retrait, sous deux mois, de la microfiltration à 0,2 micron ». Le groupe indique qu’une « solution technique est identifiée pour le site des Vosges » pour les marques Contrex et Hépar, et que Vittel n’est « pas concernée par ce type de microfiltration ». Cette technique doit encore faire l’objet d’une « validation » par les autorités. Pour Vergèze et Perrier, on indique de même source qu’une « solution technique va être recherchée » qui « pourrait permettre au préfet d’envisager d’autoriser la poursuite de l’exploitation de l’eau minérale naturelle source Perrier à Vergèze ».
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