- Selon les autorités sanitaires, 21 cas de listériose, dont 2 décès, pourraient présenter un « lien possible » avec la consommation de fromages au lait pasteurisé de la fromagerie Chavegrand ayant fait l’objet d’un rappel.
- Un numéro vert a été mis en place.
- Ouvert 7 jours sur 7, il doit permettre d’informer les consommateurs.
Ces derniers jours, les autorités sanitaires ont identifié 21 cas de listériose, dont deux décès, qui pourraient présenter un « lien possible »
avec la consommation de fromages au lait pasteurisé de la fromagerie Chavegrand. Des produits qui ont fait l’objet d’un rappel massif, tandis que se met en place un service d’information aux consommateurs.
Un numéro vert accessible 7 jours sur 7
« Le producteur a mis en place un numéro vert à destination des consommateurs »
, explique (nouvelle fenêtre) dans un communiqué le ministère de l’Agriculture. Des informations sont ainsi disponibles en appelant le 0 800 00 91 80, un numéro accessible 7 jours sur 7, de 9h à 19h.
« Les produits concernés peuvent être identifiés d’après les fiches publiées sur Rappelconso portant la marque de salubrité FR 23.117.001 CE/UE ou auprès des points de vente »
, ajoute le ministère. Ce dernier précise qu’il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer.
Les fromages concernés, camemberts, crémeux, ou fromages de chèvre, entre autres, ont été commercialisés « jusqu’au 9 août 2025 »
par la fromagerie sur « l’ensemble du territoire national »
, notamment en supermarchés, ainsi « qu’à l’international »
. Les cas de listériose identifiés concernent des personnes âgées de 34 à 95 ans. Plus de 40 lots de fromages ont fait l’objet d’un rappel entre lundi 11 et mardi 12 août en raison de suspicion de contamination à la bactérie Listeria, selon le site gouvernemental Rappel Conso.
« Au niveau des usines, il va falloir qu’ils fassent une enquête précise, de la désinfection »
, a expliqué ce mercredi sur TF1 Benjamin Rossi, chef de service médecine interne et maladies infectieuses à l’hôpital Robert Ballanger. Chaque année en France, a-t-il poursuivi, on compte « environ 400 cas »
, ce qui en fait une infection assez rare à l’échelle du territoire.