- En 2024, la consommation énergétique en France a augmenté de 1,7%.
- Et ce, alors que les prix du gaz et de l’électricité n’ont fait que monter aussi.
- Comment expliquer ce phénomène ?
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Gaz russe : l’Europe sous pression
Avec le retour de l’automne, le froid s’infiltre dans les logements. En particulier dans les passoirs thermiques, qui représentent 14% du parc immobilier. Pour certains, c’est donc le moment de rallumer le chauffage. D’autres se couvrent pour tenir un peu plus longtemps et réaliser des économies. Cela se ressent-il au niveau national ? Entre 2022 et 2024, la consommation énergétique en France a baissé de 14,1%. Mais en 2024, elle est remontée de 1,7%. Comment expliquer ce phénomène ?
Déjà, la météo. L’an dernier a été un hiver « relativement froid
« , explique la journaliste Coralie Dioum dans la vidéo en tête de cet article. « Je dis relativement, dans un contexte de réchauffement climatique où les hivers sont de plus en plus doux. »
Mais dans les villes du nord du Paris comme Paris, Rouen ou Lille, « il n’avait pas fait aussi froid depuis 2017
« .
La consommation a augmenté malgré une forte inflation ces dernières années. En 2021, soit avant la guerre en Ukraine, le prix du gaz en France était de 77 euros par mégawattheure. Il a augmenté à 96 euros en 2022, à 115 euros en 2023 et à 130 euros en 2024, comme montre le graphique dans la vidéo en tête de cet article. Et le prix moyen de l’électricité a bondi de 18% en 2024 pour un ménage.
Comment expliquer la hausse de la consommation malgré des prix de plus en plus élevés ? « Peut-être parce qu’il y a eu moins de campagnes de sensibilisation. Il y a deux ans, on parlait beaucoup de cela, on parlait beaucoup de la nécessité de faire preuve de sobriété, c’est beaucoup moins le cas aujourd’hui
« , analyse la journaliste économie Catherine André.
