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« Gaz hilarant » : les intoxications au protoxyde d’azote augmentent, des nouveaux-nés désormais affectés

Espace PressePar Espace Presseavril 16, 2025
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Les intoxications au protoxyde d’azote, ou « gaz hilarant », progressent depuis 2020, se sont alarmées ce mercredi 16 avril l’ANSM, l’Anses et Santé publique France.
En 2023, 472 signalements liés à la consommation de protoxyde d’azote ont été enregistrés.
Des nouveau-nés, dont la mère consommait du gaz hilarant, ont présenté des troubles neurologiques à la naissance.

Des chiffres préoccupants qui poussent les autorités sanitaires à tirer la sonnette d’alarme. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et Santé publique France ont affirmé ce mercredi 16 mai, dans un communiqué commun (nouvelle fenêtre), que « les signalements d’intoxications liées à l’usage détourné du protoxyde d’azote, ou ‘proto’, sont en hausse continue » depuis 2020.

Ce gaz, vendu sous forme de cartouches (nouvelle fenêtre), est normalement utilisé en cuisine, dans les siphons à chantilly (nouvelle fenêtre) par exemple, ou dans le milieu médical. Mais son usage a été détourné, notamment par les jeunes, qui en apprécient les effets euphorisants de courte durée. Or, sa consommation répétée et à fortes doses « peut entraîner des complications graves », ont rappelé les autorités sanitaires.

Asphyxie, embolie pulmonaire, lésions neurologiques … l’usage détourné du protoxyde d’azote peut entraîner des complications graves Nous rappelons avec @Anses_fr et @SantePubliqueFr les mesures de prévention et de prise en charge de la dépendance 👉 https://t.co/39VMwhj6If pic.twitter.com/XmxOEApGHA — ANSM (@ansm) April 16, 2025

Les femmes de plus en plus touchées

L’ANSM, de l’Anses et de Santé publique France précisent qu’en 2023, année à laquelle remontent leurs derniers chiffres, « 472 signalements liés à la consommation de protoxyde d’azote ont été enregistrés » par les centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance-addictovigilance (CEIP-A). C’est « 30% de plus qu’en 2022 », soulignent les autorités sanitaires. De leur côté, les centres antipoison et de toxicovigilance (CAP-TV) ont reçu 305 signalements en 2023, soit 20% de plus qu’en 2022.

« Ces chiffres confirment l’augmentation du nombre de cas déclarés de complications associées au protoxyde d’azote observés ces dernières années », déclarent l’ANSM, l’Anses et Santé publique France, qui notent par ailleurs l’augmentation de « la part des signalements concernant des femmes ». Il faut toutefois rappeler que ces chiffres de 2023 ne concernent que les intoxications recensées, et que les données sur l’ampleur de la consommation générale de protoxyde d’azote restent limitées.

Des nourrissons victimes de troubles neurologiques

Les autorités alertent également sur l’intensité des usages et font part d’une « augmentation des cas liés à un usage répété et prolongé (plus d’un an) du protoxyde d’azote ». Ainsi, 92% de ces signalements font état d’une consommation de doses élevées, tandis que 50 % d’entre eux « relatent une consommation quotidienne ».

Dans leur communiqué commun, l’ANSM, l’Anses et Santé publique France mentionnent également un fait nouveau, observé pour la première fois en 2023 : des nouveau-nés ont présenté des troubles neurologiques à la naissance, après avoir été exposés, dans l’utérus, au protoxyde d’azote ingéré par la mère pendant sa grossesse. « Nous alertons particulièrement les femmes enceintes et en âge de procréer sur les risques potentiellement graves pour l’enfant à naître d’une exposition importante au protoxyde d’azote pendant la grossesse », préviennent les autorités.

Des complications graves

L’ANSM (nouvelle fenêtre), qui surveille l’usage détourné du protoxyde d’azote depuis 2013, a par ailleurs révélé que « le nombre de signalements a été multiplié par 3 entre 2020 et 2023 » et que « l’âge moyen des consommateurs ayant fait un signalement aux autorités sanitaires » était de 22 ans en 2023. « Plus de 80% des signalements recensent des troubles neurologiques, dont 40% sont des atteintes graves de la moelle épinière ou des nerfs périphériques », complète l’agence.

Parmi les complications graves que peut entraîner la consommation de ce « gaz hilarant », figurent des troubles moteurs avec des engourdissements, des faiblesses musculaires, voire une perte de la capacité à marcher, des troubles urinaires, la formation de caillots sanguins ou encore des symptômes psychiatriques.

Les parlementaires étudient actuellement des mesures de restriction sur ce gaz, dont la vente est interdite aux mineurs depuis 2021. Les sénateurs ont voté en mars la pénalisation de l’usage détourné de protoxyde d’azote, sans aller toutefois jusqu’à interdire totalement sa vente aux particuliers comme l’avaient fait auparavant les députés. L’avenir de cette loi dépendra des négociations entre les deux chambres.


Noémie KOSKAS

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