- L’armée israélienne a annoncé que les largages d’aide humanitaire menés par des pays étrangers allaient reprendre dès ce samedi soir sur la bande de Gaza.
- Des couloirs humanitaires devraient également être mis en place pour assurer le passage de convois des Nations unies.
- Cette annonce répond à une pression internationale croissante sur l’Etat hébreu.
Alors que la famine menace dans la bande de Gaza, Israël lâche du lest. Ce samedi 26 juillet, Tsahal a indiqué que les parachutages d’aide humanitaire étrangère allaient immédiatement reprendre sur le territoire palestinien assiégé. L’armée israélienne a ajouté qu’elle mettrait en place des couloirs humanitaires afin d’assurer le passage sécurisé des convois de nourriture et de médicaments des Nations unies.
L’annonce intervient alors que la pression internationale se fait croissante sur le gouvernement de Benyamin Netanyahou pour mettre fin à la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza. Quelques heures plus tôt, le Royaume-Uni affirmait se préparer à larguer de l’aide et à évacuer des « enfants ayant besoin d’une assistance médicale »
, en collaboration avec « des partenaires tels que la Jordanie »
. Les Emirats arabes unis avaient également déclaré qu’ils reprenaient « immédiatement »
les parachutages.
Sept palettes de farine, de sucre et de conserves
L’armée israélienne a précisé que les premiers largages comprendraient sept palettes de farine, de sucre et de conserves fournies par des organisations internationales.
La bande de Gaza est assiégée depuis l’attaque perpétrée le 7 octobre 2023 par le Hamas. Début mars, Israël avait imposé un blocus hermétique du territoire, qui n’a été que partiellement assoupli fin mai, entrainant de graves pénuries de nourriture et de biens de première nécessité.
Plus tôt ce samedi, le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, avait cependant estimé que la reprise des parachutages constituait une réponse « inefficace »
à la catastrophe humanitaire en cours, assurant qu’ils étaient « coûteux, inefficaces »
et risquaient même de « tuer des civils affamés ».