La défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort de trente-quatre personnes, tôt mardi 18 mars, dans des frappes israéliennes nocturnes sur le territoire palestinien.
« Des avions de guerre israéliens ont lancé une série de frappes aériennes violentes [avant] l’aube », a déclaré, à l’Agence France-Presse, Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours dépendant du mouvement islamiste Hamas. M. Bassal a fait état de bombardements intenses sur des quartiers est de Gaza-ville ainsi que sur les villes de Beit Lahia and Beit Hanoun, dans le nord de l’enclave palestinienne.
Ampleur sans précédent
De leur côté, l’armée israélienne et l’Agence de la sécurité intérieure ont déclaré, dans un communiqué commun sur Telegram, « mener des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza ». Ces frappes font « suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs », indique un communiqué du gouvernement israélien, ajoutant : « Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue. »
Ces tirs d’une ampleur sans précédent depuis l’entrée en vigueur de la trêve, le 19 janvier, surviennent alors que les négociations pour une deuxième phase du cessez-le-feu sont au point mort.
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