Le Hamas affirme avoir accepté une proposition de cessez-le-feu formulée par les médiateurs égyptiens et qataris.
Le mouvement islamiste palestinien appelle Israël à ne pas y faire obstacle et à ne pas s’en prendre à son arsenal militaire.
De son côté, Benyamin Netanyahou menace toujours de s’emparer de certaines parties de Gaza si les derniers otages ne sont pas libérés.
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Israël rompt la trêve à Gaza
Espoir dans le conflit au Proche-Orient ? Un haut responsable du Hamas déclare ce samedi que le mouvement islamiste palestinien avait approuvé une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza présentée par les médiateurs, exhortant Israël à la soutenir, mais avertissant que « les armes de la résistance constituent une ligne rouge ».
« Il y a deux jours, nous avons reçu une proposition des frères médiateurs égyptiens et qataris. Nous l’avons approuvée. Nous espérons que l’occupation (Israël, ndlr) n’y fera pas obstacle », déclare Khalil al-Haya, dans une allocution télévisée prononcée à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.
33 otages libérés sur 251
Vendredi, Bassem Naim, membre du bureau politique du Hamas, avait déclaré que les pourparlers entre le mouvement islamiste palestinien et les médiateurs en vue d’un rétablissement de la trêve dans la bande de Gaza s’intensifiaient. Cette trêve fragile, qui avait apporté des semaines de calme relatif, a pris fin le 18 mars lorsque Israël a repris ses bombardements du territoire.
Les pourparlers de Doha ont débuté un jour après que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a menacé de s’emparer de certaines parties de Gaza si le Hamas ne libérait pas les otages. De son côté, le mouvement islamiste a averti que ces captifs reviendraient « dans des cercueils » si Israël n’arrêtait pas ses bombardements.
Expirée le 1er mars, la première phase du cessez-le-feu a permis le retour en Israël de 33 otages israéliens, dont huit décédés, en échange de la libération de quelque 1.800 détenus palestiniens. Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 morts selon l’armée israélienne.
