Le Hamas a affirmé mercredi 8 juillet, dans la soirée, avoir accepté de libérer dix otages dans le cadre de négociations indirectes avec Israël en vue d’une trêve à Gaza, assurant vouloir « surmonter les obstacles » en vue de parvenir à un accord malgré des discussions selon lui difficiles.
« Bien que les négociations (…) demeurent difficiles en raison de l’intransigeance de l’occupation, nous continuons à travailler avec sérieux et dans un esprit positif avec les médiateurs [le Qatar et l’Egypte] pour surmonter les obstacles », affirme le Hamas dans un communiqué, consulté par l’Agence France-Presse. « Dans le souci de faire aboutir les efforts en cours, le mouvement a fait preuve de la souplesse nécessaire et a accepté de libérer de dix prisonniers », ajoute le communiqué.
Après avoir rencontré lundi et mardi à Washington le président américain Donald Trump, le premier ministre israélien avait déclaré, mardi, à Fox Business Network : « Oui, je pense que nous nous rapprochons d’un accord. Je pense qu’il y a de bonnes chances que nous l’obtenions. »
Les pourparlers indirects entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas se sont poursuivis pour le quatrième jour de suite, à Doha. Mercredi soir, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir, avait déclaré à la télévision que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient « créé les conditions pour faire avancer un accord » de libération des otages.
A la mi-journée, le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, s’était quant à lui déclaré optimiste quant à la conclusion d’un accord sur un cessez-le-feu et une libération des otages à Gaza, affirmant que si une trêve temporaire était obtenue, Israël négocierait un cessez-le-feu permanent. Dans la bande de Gaza ravagée par vingt et mois de guerre, au moins 22 personnes ont été tuées dont six enfants, avait affirmé la défense civile du territoire palestinien.
