Qui ne voudrait pas d’une « paix éternelle » au Moyen Orient ? Présenté ainsi, le plan en 20 points de l’administration Trump, destiné à mettre fin à la guerre à Gaza, ressemblait à une occasion à ne pas manquer, en ce lundi 29 septembre. Accueillant le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, Donald Trump n’a pas été avare de compliments : pour ses conseillers, pour son invité, pour les dirigeants de la région. « La promesse d’un nouveau Moyen-Orient est à portée de main », disait-il. Pourtant, dans l’attente d’une réponse officielle du Hamas, l’architecture même de ce plan de paix révélait des fragilités évidentes, à commencer par l’absence d’un calendrier contraignant pour un retrait israélien.
« Je soutiens votre plan pour mettre un terme à la guerre à Gaza, qui satisfait nos objectifs de guerre », a noté Benyamin Nétanyahou, ouvrant pour la première fois la porte à cette possibilité. Le texte prévoit un arrêt complet du conflit à compter du moment où les deux parties en acceptent le contenu. Lundi soir, le Qatar et l’Egypte ont transmis le document au Hamas – ou plus précisément à ce qu’il reste de son appareil politique – qui s’est engagé à l’étudier.
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