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Société

Gérard Depardieu condamné à dix-huit mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur le tournage du film « Les Volets verts »

Espace PressePar Espace Pressemai 13, 2025
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Il est la plus grande figure du cinéma français rattrapée par #MeToo : Gérard Depardieu a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement deux femmes lors du tournage du film Les Volets verts, en 2021, et condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, mardi 13 mai. Le tribunal correctionnel a, en outre, prononcé une peine d’inéligibilité de deux ans et son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles, conformément aux réquisitions du parquet. L’avocat du comédien a annoncé qu’il allait interjeter appel.

Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement deux mois après un procès intense et ultramédiatisé.

Gérard Depardieu, actuellement en tournage au Portugal pour un film dirigé par Fanny Ardant, n’était pas présent au délibéré, contrairement à ce qu’assurait son avocat, Me Jérémie Assous.

A l’issue des quatre jours de procès, le procureur de la République, pour qui la culpabilité de l’acteur aux 250 films ne fait aucun doute, avait requis « une peine qui prenne en compte l’absence totale de remise en cause » du prévenu.

L’avocat de l’acteur avait, quant à lui, plaidé la relaxe pour son client, victime, selon lui, de « harcèlement ». Sa très longue plaidoirie avait été marquée par des passages survoltés à l’encontre des plaignantes.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au procès de Gérard Depardieu, le crépuscule d’un monument de « l’ancien monde »

« Une agression, c’est plus grave que ça, je crois »

Amélie, 54 ans, faisait partie de l’équipe technique des Volets verts. A la barre, elle avait raconté avoir été « coincée entre les jambes de Gérard Depardieu », qui lui a « malaxé les fesses et les seins » en proférant des propos à caractère sexuel. Des accusations réfutées plusieurs fois par l’acteur.

Sarah (nom d’emprunt), 34 ans, avait raconté que l’acteur lui avait posé une main sur une fesse puis sur ses seins. « Je l’ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l’ai pas touchée !, avait affirmé à la barre Gérard Depardieu. Je n’ai pas fait d’agression sexuelle, une agression, c’est plus grave que ça, je crois. »

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« Plus grave que quoi ? », l’avait interpellé l’avocate de Sarah, Me Claude Vincent. « Plus grave qu’une main aux fesses. Enfin, je n’ai pas mis de main aux fesses ! », s’est empressé d’ajouter l’acteur, qui a affirmé être « d’un autre temps ». Un temps où les femmes « ne parlaient pas », « ne déposaient pas plainte » quand un homme les touchait, avaient rappelé les parties civiles, dénonçant « l’apologie du sexisme ».

Pendant les quatre jours d’audience, l’avocat de Gérard Depardieu avait régulièrement pris à partie les deux plaignantes. « Menteuses, hystériques, allez pleurer ! », a ainsi crié Me Assous, pendant le procès, à l’intention d’Amélie et de Sarah. Pour Me Carine Durrieu Diebolt, avocate d’Amélie, ce procès a été « l’exemple par excellence » de la victimisation secondaire dans l’enceinte d’un tribunal. La victimisation secondaire est une double peine pour les victimes de violences sexistes et sexuelles, qui, après avoir subi une première agression, sont confrontées à des préjugés, des questions déplacées et des remarques culpabilisantes par les acteurs d’un système judiciaire supposé les protéger.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Procès de Gérard Depardieu : dix-huit mois avec sursis requis et les méthodes de son avocat en débat

Dans une tribune au Monde publiée au lendemain du procès, près de 200 avocats ont appelé la justice à ne pas laisser de place au sexisme en audience, dénonçant « le mutisme absolu du tribunal dans son ensemble » et « l’absence de réaction de l’ordre des avocats » face aux invectives de Me Assous.

Ce procès, a rappelé l’avocate de Sarah, « est la meilleure illustration que non, on ne peut pas séparer l’homme de l’artiste ! Il n’est ni Jean Valjean ni Cyrano de Bergerac ! Il n’est pas les hommes qu’il a joués. Il est Gérard Depardieu et il est misogyne ! » « On a cru, en nous traitant d’hystériques, qu’on allait nous humilier, mais ce qu’ils ne comprennent pas, c’est qu’on est fières d’être femmes », a conclu Me Vincent.

Pendant le procès, quatre femmes en plus des plaignantes sont venues témoigner d’agressions sexuelles entre 2007 et 2015. Chaque fois, elles ont évoqué « les mains sur les seins », « la main dans la culotte » et aussi le silence gardé, « parce qu’à 20 ans, c’est difficile d’aller au commissariat et de porter plainte contre M. Depardieu », a témoigné l’une d’entre elles.

L’acteur a, quant à lui, reçu le soutien de son amie Fanny Ardant. L’actrice, 76 ans également, a assuré à la barre n’avoir « jamais assisté à un geste de l’acteur qu’[elle] aurai[t] trouvé » choquant. Elle a aussi assuré que l’on pouvait lui « dire non ».

Mondialement connu, l’acteur est, par ailleurs, mis en examen depuis décembre 2020 à la suite de la plainte pour viols déposée par la comédienne Charlotte Arnould, de près de cinquante ans sa cadette. L’acteur rejette, là aussi, ces accusations.

Lire l’enquête (2023) : Article réservé à nos abonnés Gérard Depardieu, le crépuscule d’un monstre sacré du cinéma rattrapé par ses dérives

Le Monde

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