Le Paris Saint-Germain (PSG) semble avoir tranché. Gianluigi Donnarumma sera spectateur à distance de la Supercoupe d’Europe de football, mercredi 13 août, face à Tottenham, à Udine (Italie). Il n’est ni blessé ni suspendu. Non retenu dans le groupe par l’encadrement du club, le gardien italien voit sa place confiée à Lucas Chevalier, fraîchement débarqué du LOSC (Lille Olympique Sporting Club) et déjà propulsé au rang de titulaire.
A travers ce choix, le PSG envoie un message clair : l’avenir de sa cage ne repose plus forcément sur le colosse transalpin de 26 ans (1,96 m) qui la garde. En privant Gianluigi Donnarumma de cette première joute continentale, une semaine avant la reprise du championnat de France, le club semble accélérer une passation des pouvoirs qui, jusqu’ici, n’osait pas dire son nom.
Ses causes dépassent le cadre d’une simple concurrence sportive. Les relations entre Gianluigi Donnarumma et le PSG se sont tendues au cours des dernières semaines. L’international italien aux 74 sélections, dont le contrat court encore pour un an, a refusé de le prolonger aux conditions proposées, et la confiance s’effrite. Derrière les sourires de façade, les fissures s’élargissent. La Supercoupe d’Europe pourrait n’être qu’un épisode de plus dans un feuilleton aux allures de rupture annoncée.
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