Grand architecte du nouveau format à 32 équipes de la Coupe du monde des clubs, dont la finale se tiendra dimanche 13 juillet à New York, Gianni Infantino n’a guère dû prêter attention, depuis les Etats-Unis, à une décision judiciaire le concernant en Suisse. Comme l’a appris Le Monde, le tribunal cantonal de Fribourg a rendu, le 16 juin, un arrêt en sa défaveur puisqu’il enjoint le ministère public local de l’auditionner comme prévenu, à l’instar de deux cadres de la Fédération internationale de football (FIFA), pour « dénonciation calomnieuse ».
Tout est parti d’un article du Monde de novembre 2020, qui rapportait l’existence d’une « dénonciation » déposée contre M. Infantino auprès du Comité international olympique (CIO), dont le président de la FIFA est membre.
Société helvétique spécialisée dans le management dans le milieu sportif, Sport 7 demandait à la commission exécutive du CIO d’ouvrir immédiatement une enquête à l’encontre de M. Infantino en vue de son exclusion et qu’elle le suspende provisoirement, dans l’intervalle, « comme les articles 3.8 et 59 de la Charte olympique en prévoient la possibilité ».
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