Un élu d’un village de Gironde a été violemment agressé samedi 3 mai par une quinzaine de motards.
Le conseiller municipal a été roué de coups après avoir tenté de mettre fin à un rodéo urbain dans sa commune.
Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs des faits.
Agressé pour avoir demandé le retour au calme. Une enquête a été ouverte après l’agression samedi d’un élu de Gauriaguet (Gironde), alors qu’il tentait de mettre fin à un rodéo urbain dans la commune, a fait savoir dimanche soir le parquet de Libourne.
Samedi en fin d’après-midi, ce conseiller municipal s’est adressé à « plusieurs individus effectuant un rodéo urbain« , leur demandant de « cesser cette activité », écrit le procureur de la République Loïs Raschel dans un communiqué. L’élu était venu à la rencontre d’une « quinzaine de motards », sur le terrain de ball-trap de la commune, après avoir failli se faire renverser par une moto, un peu avant 18h dans une rue du village, selon ses propos dans le quotidien régional Sud Ouest.
Le ton monte et l’élu indique avoir ensuite été « violemment frappé par l’un d’entre eux avec un objet métallique », écrit le magistrat. Une fois au sol, il est ensuite roué de « nombreux coups » avant de perdre connaissance, de même source. La victime, qui a ensuite été admise aux urgences, souffre de fractures à l’arcade, au nez et à la pommette droite.
L’enquête a été confiée à la brigade territoriale autonome de Saint-André-de-Cubzac et à la brigade de recherches de Blaye. « D’importants moyens ont été déployés pour identifier rapidement les auteurs des faits », indique encore le parquet. En mars 2024, le Parlement a adopté une loi visant à mieux protéger les représentants locaux contre les violences. L’une des mesures-phare du texte est l’alignement des sanctions sur celles prévues pour des violences à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique, comme les policiers.