Cinq auteurs – dont le lauréat du prix Goncourt 2025, Laurent Mauvignier – sont toujours en lice pour le prix Goncourt des lycéens, qui sera décerné jeudi à Rennes, ont annoncé, lundi 24 novembre, les organisateurs.
Les cinq romans finalistes sont La nuit au cœur de Nathacha Appanah (Gallimard), déjà prix Femina, L’adieu au visage de David Deneufgermain (Marchialy), La collision de Paul Gasnier (Gallimard), Un frère de David Thomas (L’Olivier) et La maison vide de Laurent Mauvignier (Minuit), déjà prix Goncourt, également lauréat du Prix littéraire Le Monde 2025.
« Après plus de deux mois de lectures assidues des 14 romans en lice, issus de la première sélection de l’Académie Goncourt, les lycéens délégués de chaque région ont délibéré à huis clos », ont précisé les organisateurs dans un communiqué.
« Kolkhoze » et « Tressaillir » recalés
Treize lycéens délégués, désignés pendant les délibérations régionales organisées lundi dans six villes (Lyon, Metz, Nîmes, Paris, Poitiers et Rennes), se retrouveront jeudi matin dans la capitale bretonne, à huis clos, « pour la grande délibération nationale », explique le communiqué. Ces délégués doivent annoncer le lauréat aux alentours de 13 heures à la mairie de Rennes tandis que la remise du prix aura lieu en début de soirée à Paris.
Le roman d’Emmanuel Carrère, Kolkhoze (édité chez P.O.L), qui a reçu le prix Medicis, comme celui de Maria Pourchet, Tressaillir (Stock), figurent parmi les romans recalés : ils n’ont pas été retenus par les lycéens dans leur liste finale.
Très prescripteur en termes de ventes, le Goncourt des lycéens peut représenter certaines années plusieurs centaines de milliers d’exemplaires écoulés.
Petit frère du Goncourt des adultes, le Goncourt des lycéens, créé à Rennes en 1988 et organisé par la Fnac et le ministère de l’éducation nationale, se déroule chaque année de septembre à novembre. Il permet à des jeunes lecteurs de découvrir la littérature contemporaine et de promouvoir le goût de la lecture dans leurs établissements.
En 2024, le prix Goncourt des lycéens avait été attribué à Sandrine Collette pour son livre Madelaine avant l’Aube, publié chez JC Lattès.












