Foie gras entier ou en bloc, frais ou en conserve, en portion de 150, 180 ou 300 grammes, assaisonné au poivre ou avec une pointe d’armagnac, ou même en version halal… L’un des produits phares de l’assiette de Noël se décline sous toutes ses facettes. Son ambition : briller en rayon et attirer à nouveau le consommateur. Un moment-clé pour les producteurs de foie gras, qui espèrent renouer avec leur clientèle traditionnelle, après les chocs successifs de l’influenza aviaire, qui ont fortement assombri les réveillons 2022 et 2023, en réduisant les volumes à la portion congrue.
En 2024, le virus tant redouté, s’est fait discret. Et pour cause. Une campagne de vaccination massive, et inédite par son ampleur, de tous les canards sur le territoire, dès que l’élevage compte plus de 250 animaux, a été lancée en octobre 2023. Au vu du succès de la démarche, elle a été relancée cette année – lors de l’hiver 2023-2024, seulement dix foyers hautement pathogènes ont été détectés. D’août à mi-novembre, douze cas ont été répertoriés et comme depuis un mois, rien n’a été signalé, la France a déclaré, mercredi 18 décembre, avoir retrouvé son statut indemne d’influenza aviaire.
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