- La femme enceinte bénéficie de droits garantis par le droit du Travail durant sa grossesse.
- L’annonce à l’employeur peut être stressante et choisir le bon moment n’est pas toujours facile.
- Mais c’est surtout le moment d’établir une relation de confiance.
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Avec Elles
La découverte de sa grossesse est un bouleversement dans la vie d’une femme. La bonne nouvelle peut aussi s’accompagner de craintes, et notamment celle de l’annoncer à son employeur. « Les femmes ont encore quelques inquiétudes à annoncer leur grossesse dans la sphère professionnelle, craignant qu’elle soit mal acceptée, qu’elle arrive au mauvais moment ou qu’elle ralentisse leur carrière »
, explique sur le site de la CAF Vanessa Dabin Remignon, coach en évolution professionnelle.
Attendre le 1er trimestre ?
Pourtant, il n’y a aucune obligation légale d’annoncer sa grossesse, détaille le site du ministère de la Justice. Inutile donc de courir dans le bureau de votre employeur dès que le test de grossesse est validé. Vous pouvez le faire au moment où vous le souhaitez.
Le médecin doit transmettre la déclaration de grossesse à la caisse primaire d’Assurance maladie (Cpam) et à la Caisse d’Allocations familiales (CAF) durant les 14 premières semaines de grossesse. Cela peut donc être un bon moment pour ensuite l’annoncer à son employeur. La plupart des femmes attendent cependant la fin du premier trimestre de grossesse, explique le site parents.fr, par peur des fausses couches, même si rien ne vous y oblige.
Comment l’annoncer ?
Toutefois, tant que l’employeur n’est pas informé, la future maman ne peut pas bénéficier des droits légaux et conventionnels prévus par le Code du Travail. La salariée bénéficie notamment, une fois la grossesse déclarée, d’une protection contre le licenciement, d’une réduction du temps de travail si nécessaire et de l’autorisation de s’absenter pour les rendez-vous médicaux.
L’annonce de grossesse doit aussi être justifiée par la présentation d’un certificat médical. On précise à l’employeur la date présumée d’accouchement et les dates du congé maternité. Cela doit être formel et factuel. C’est aussi le bon moment pour évoquer un possible congé parental ou l’envie de passer en temps partiel.
Pour la tranquillité d’esprit, il vaut donc mieux prévenir l’employeur assez tôt, oralement lors d’un rendez-vous ou par écrit. « Donnez à votre employeur la possibilité d’anticiper votre absence, ajoute Vanessa Dabin Remignon. Si vous pensez prolonger votre congé maternité et rester plus longtemps avec votre bébé, mieux vaut être transparent dès le départ. »
Construire une relation de confiance avec votre employeur facilitera le déroulement de votre grossesse au sein de l’entreprise. Vous pourrez par exemple former vous-même votre remplaçant ou anticiper certains projets et partir en congé maternité apaisée.