Le Hamas a accepté, lundi 18 août, les conditions d’un cessez-le-feu proposées par l’Egypte et le Qatar afin d’obtenir la fin provisoire des hostilités dans la bande de Gaza, la libération immédiate de dix otages encore vivants, la libération de prisonniers palestiniens, des échanges de corps, en plus d’un retrait partiel des troupes de l’armée israélienne. Selon des sources qataries et égyptiennes, citées par différents médias de pays arabes, l’accord prévoit une première période de soixante jours pour le cessez-le-feu temporaire, le déploiement d’une aide humanitaire massive et l’ouverture parallèle de négociations pour mettre fin au conflit avec des garanties américaines censées éviter une rupture de l’accord, comme en mars lorsque Israël avait mis fin à la trêve en bombardant lourdement l’enclave.
Plus de 62 000 habitants de Gaza ont été tués depuis le début de la riposte à l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023, selon le dernier bilan du ministère de la santé de Gaza, un chiffre jugé fiable par les organisations internationales.
Israël n’avait pas accepté ni rejeté la proposition, mardi matin, même si plusieurs médias hébreux reprenaient la formule d’un haut responsable – anonyme – indiquant : « La position d’Israël n’a pas changé – la libération de tous les otages et l’acceptation de toutes les conditions pour mettre fin à la guerre. » Parmi les conditions encore rappelées, le 14 août, par le chef du gouvernement, Benyamin Nétanyahou, figurent la démilitarisation de l’enclave et du Hamas, le retour de tous les otages, un contrôle sécuritaire de Gaza par Israël, une administration civile du territoire sans le Hamas ni l’Autorité palestinienne.
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