Signe de l’urgence et de l’importance du sujet : le potentiel accord commercial bilatéral entre l’Inde et les Etats-Unis se trouvait en tête de l’ordre du jour lors de la visite d’Etat du vice-président américain. Le premier ministre indien, Narendra Modi, a reçu, lundi 21 avril, J. D. Vance avec son épouse, fille d’immigrants indiens, et leurs trois enfants. A l’issue de cette rencontre, les bureaux respectifs des deux dirigeants ont salué le « progrès significatif » dans les pourparlers commerciaux entre les deux pays.
Les émissaires de New Delhi et de Washington négocient depuis plusieurs semaines déjà. Le géant sud-asiatique, régulièrement qualifié de « roi des droits de douane » par le président américain, Donald Trump, tente de donner des gages de sa bonne volonté. Début février, le gouvernement indien a annoncé des mesures symboliques, comprenant une réduction des barrières douanières sur les Harley-Davidson ou encore sur le bourbon.
Puis, lors de la visite de Narendra Modi aux Etats-Unis, les 13 et 14 février, le premier ministre indien s’est dit disposé à réduire davantage les droits de douane sur les produits américains, à acheter du matériel militaire « made in USA » et à accepter le retour humiliant des ressortissants indiens sans-papiers. Au mois de mars, à la surprise générale, deux géants des télécoms indiens, Bharti Airtel et Reliance Jio, propriété du milliardaire Mukesh Ambani, proche du pouvoir, ont passé un accord avec Starlink d’Elon Musk pour la fourniture d’Internet par satellite.
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