Ce qui aurait pu être la première rencontre officielle entre les rebelles de l’Alliance fleuve Congo-Mouvement du 23 Mars (AFC-M23) – soutenus par le Rwanda – et une délégation de la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) n’aura finalement pas lieu, mardi 18 mars, à Luanda, la capitale de l’Angola.
Le mouvement politico-militaire qui a progressivement, depuis novembre 2021, pris le contrôle d’une partie de l’est de la RDC renonce à s’y rendre. Les sanctions décidées, lundi 17 mars, par l’Union européenne (UE) à l’encontre de certains de ses dirigeants et de généraux de l’armée rwandaise « changent la donne en faveur de Kinshasa », estime Bertrand Bisimwa. Le chef politique du M23 accuse les Vingt-Sept de « plomber le processus de négociation en cours ».
« Elles tombent au mauvais moment, ce sont les sanctions de trop », ajoute-t-il. Cette « attitude incompréhensible, équivoque et ambiguë ne fait que renforcer [le président congolais, Félix Tshisekedi,] dans sa politique belliciste (…) La tenue des pourparlers est devenue impossible », indique un communiqué de l’organisation.
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