- Depuis le début de son mandat, Donald Trump a une position ambivalente avec la Russie.
- Rapprochement, menaces de sanction… L’attitude des États-Unis est difficile à suivre.
- Le général Jean-Paul Perruche explique pourquoi Washington se conduit comme un « allié » de Moscou.
Dans un message diffusé sur son réseau Truth Social, Donald Trump a averti l’Ukraine qu’il n’est « pas question de récupérer la Crimée
» ni d’entrer dans l’Otan, la dernière partie étant écrite en majuscules. Un message qui arrive quelques heures avant sa rencontre avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Washington. La dernière fois que le dirigeant ukrainien a rencontré son homologue américain à Washington, l’entretien s’est soldé par une humiliation face caméra.
« Ce qu’on observe depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, c’est que les États-Unis se comportent comme un allié objectif de la Russie
« , pointe sur LCI Jean-Paul Perruche, ex-directeur général de l’état-major militaire de l’Union européenne, dans la vidéo en tête de cet article. « On prend toutes les précautions et on fait de la câlinothérapie avec le Russe, qui est l’agresseur, et puis on humilie l’agressé
. »
Et même si les États-Unis ont plusieurs fois menacé la Russie de sanctions si le pays poursuit les combats en Ukraine, Donald Trump a montré de quel camp il est en ne les mettant jamais en œuvre, estime-t-il. « Le président américain a lâché très vite sa demande express et inconditionnelle de cessez-le-feu pour aller vers un accord de paix, dont on sait bien que le projet va dans le sens des Russes parce qu’il permet aux Russes de continuer le combat et de gagner du temps, en espérant d’ailleurs gagner du terrain en Ukraine
« , analyse le général.