C’est dans une capitale ukrainienne à nouveau sous le choc des attaques de drones et de missiles qu’a débarqué, lundi 21 juillet, peu après 8 heures, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères français. Arrivé en train de la Pologne, Jean-Noël Barrot est l’invité d’honneur de la conférence des ambassadeurs, qui se tient autour de son homologue ukrainien, et doit se déplacer en Ukraine durant deux jours.
Quelques jours après l’adoption par l’Union européenne d’un nouveau paquet de sanctions contre la Russie, le 18 juillet, qui abaissent le plafond du prix du baril du pétrole russe exporté vers les pays tiers de 15 % en dessous de la valeur marchande, le ministre français doit s’entretenir avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et la nouvelle cheffe du gouvernement, Ioulia Svyrydenko. Puis se rendre à Tchernobyl, près de la frontière biélorusse, dans le nord du pays, pour expliquer le « rôle moteur joué par la France pour contribuer depuis 2022 à la sûreté et à la sécurité nucléaires, annonçait, quelques heures plus tôt, le Quai d’Orsay dans un communiqué, et contribuer à la réhabilitation de la centrale ».
Il vous reste 68.86% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.