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La guerre entre Israël et le Hamas a fait 37 718 morts dans la bande de Gaza, majoritairement des civils, selon un bilan diffusé mercredi 26 juin par le ministère de la santé administré par le mouvement islamiste palestinien. Au moins soixante personnes ont été tuées au cours des dernières vingt-quatre heures, selon les chiffres du mouvement.
Selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP), établi à partir de données officielles de l’Etat hébreu, 1 195 Israéliens sont morts depuis les attaques du Hamas il y a plus de huit mois.
Nouveaux bombardements meurtriers dans la bande de Gaza
L’armée israélienne a mené mercredi de nouveaux bombardements meurtriers dans la bande de Gaza et combattu le Hamas à Rafah. Dans le nord du territoire palestinien dévasté par près de neuf mois de guerre, les services de la protection civile locale ont déclaré que trois enfants et une femme avaient été tués tôt mercredi matin par une frappe israélienne ciblant une habitation à Beit Lahya. Des tirs de chars ont par ailleurs été signalés dans la ville de Gaza.
Selon des témoins, des combats ont opposé des soldats israéliens au Hamas palestinien dans l’ouest de Rafah (Sud). Mais le porte-parole de la protection civile palestinienne de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a affirmé que les bombardements israéliens étaient moins intenses mercredi. « Seules quelques zones ont été ciblées, et le reste des secteurs du territoire sont calmes » pour le moment.
Crainte d’une offensive au Liban
« Une guerre entre Israël et le Hezbollah pourrait facilement devenir une guerre régionale, avec des conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient », a averti le ministre de la défense américain, Lloyd Austin, en recevant mardi son homologue israélien, Yoav Gallant, au Pentagone. « Nous travaillons en étroite collaboration pour parvenir à un accord, mais nous devons également nous préparer à tous les scénarios possibles », a dit M. Gallant.
Le 19 juin, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, qui exerce une influence prépondérante au Liban, a averti qu’« aucun lieu » en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement, au lendemain d’une annonce de l’armée israélienne selon laquelle « des plans opérationnels pour une offensive au Liban » avaient été « validés ».
Quatre jours plus tard, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé que la phase « intense » des combats touchait à sa fin dans la bande de Gaza, affirmant qu’ensuite Israël pourrait « redéployer certaines forces vers le nord », à la frontière avec le Liban, « à des fins défensives ».
« Il semble qu’Israël, qui a dévasté Gaza, jette désormais son dévolu sur le Liban. Nous voyons que les puissances occidentales soutiennent Israël en coulisses », a de son côté accusé le président turc, Recep Tayyip Erdogan, mercredi 26 juin. Enfin, évoquant une « situation imprévisible », le Canada a appelé mardi 25 juin ses ressortissants à quitter au plus vite le Liban.