Ce jeudi 7 novembre a lieu la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.
L’occasion de sensibiliser contre ce fléau qui touche près d’un enfant sur dix en France.
En tant que parent ou grand-parent, quels sont les signes qui doivent vous alerter ?
Suivez la couverture complète
Le fléau du harcèlement scolaire
C’est un fléau qu’il ne faut pas minimiser. Jeudi 7 novembre a lieu la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Une journée essentielle qui permet aux différentes équipes éducatives de sensibiliser les élèves des écoles, des collèges et des lycées à ce mal qui touche un enfant sur dix en France . Soit un million d’élèves concernés, avec des situations pouvant parfois entraîner des conséquences dramatiques .
« Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école : elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre », détaille le ministère de l’Éducation nationale sur son site. (nouvelle fenêtre)
Tout comportement inhabituel doit vous alerter
Insultes, brimades, humiliation, moquerie, menaces, que ce soit sur l’apparence physique, l’identité de genre, l’appartenance à un groupe social, culturel ou encore le handicap, le harcèlement revêt différents aspects en fonction de l’âge et du sexe. Ce phénomène prend par ailleurs de l’ampleur avec les réseaux sociaux . C’est pour cela que les adultes – parents, grands-parents ou enseignants – doivent être à l’écoute, mais faire preuve d’une grande vigilance. Le ministère de l’Intérieur a d’ailleurs mis en place une « grille d’évaluation » des signes qui doivent alerter (nouvelle fenêtre).
Si l’enfant n’a plus envie d’aller à l’école, s’il est en échec scolaire (notes soudainement en baisse, mal à faire ses devoirs), qu’il perd ses affaires, qu’il a du mal à s’endormir ou qu’il dort mal, s’il a souvent mal au ventre ou à la tête, s’il mange seul ou même s’il a peur d’être dans la rue, réagissez. Tous les signes d’anxiété sans raison apparente doivent vous alerter. Soyez également attentifs aux blessures physiques, comme des bleus que l’enfant est incapable d’expliquer.
Cet ensemble de signes doit vous alerter et vous pousser à agir. Ne tentez surtout pas de gérer le problème vous-même en contactant le ou les auteur(s) des faits. Cela pourrait aggraver la situation. Prenez rendez-vous avec la direction de l’établissement afin d’exposer ce que subit votre enfant et appelez le 3018. Ce numéro d’appel qui prend en charge les jeunes victimes de harcèlement et de cyberharcèlement est gratuit, anonyme et confidentiel. Il est accessible 7 j/7 de 9 heures à 23 heures.