Sur les bords de mer, les rives des lacs et les berges des rivières, l’été 2025 est particulièrement meurtrier. Entre le 1er juin et le 23 juillet, quelque 702 noyades accidentelles ont été prises en charge par les services de secours en France, en hausse de 50 % par rapport à la même période en 2024, selon un bulletin de Santé publique France publié le 1er août. Plus d’un quart d’entre elles, soit 193, ont causé la mort des victimes. Ce bilan, encore provisoire, est 45 % plus élevé qu’en 2024. « C’est une augmentation importante, d’autant plus remarquable que la moitié de la période étudiée se situe hors vacances scolaires », commente Aymeric Ung, épidémiologiste à Santé publique France.
En cause, selon les autorités sanitaires : les fortes chaleurs enregistrées entre la mi-juin et le début du mois de juillet, qui ont massivement poussé les populations vers les points d’eau pour se rafraîchir. Durant les seize jours de vigilance canicule du début de l’été, les accidents dans l’eau ont ainsi bondi de 142 %. Après une fin juillet à la météo contrastée, les autorités redoutent que le bilan ne s’alourdisse encore. L’été entre à peine dans sa deuxième moitié et la chaleur qui s’est installée dans le sud de la France va s’intensifier puis se généraliser à une grande partie du pays à partir de jeudi 7 août.
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