En annonçant, mercredi 14 mai, le retour aux bénéfices d’Alstom lors de l’exercice 2024-2025, clos fin mars, son directeur général, Henri Poupart-Lafarge, se félicitait de la « résilience du groupe », fragilisé ces dernières années par l’acquisition coûteuse de Bombardier en 2021. « Ces résultats sont parfaitement en ligne avec notre stratégie. Nous continuons notre progression selon notre feuille de route opérationnelle », se réjouissait-il, avant de préciser l’objectif du groupe qu’il dirige depuis 2016 de réaliser entre 8 % et 10 % de marge opérationnelle à partir de 2026. Jugé décevant par les investisseurs, cet objectif a été sanctionné en Bourse : l’action a perdu 16 % de sa valeur dans la journée de mercredi.
Quarante-huit heures après, Alstom a annoncé que M. Poupart-Lafarge ne solliciterait pas un quatrième mandat à l’issue de celui en cours, qui s’achèvera en 2027, lors de l’assemblée générale prévue après la clôture des comptes annuels, le 31 mars.
« Le conseil d’administration se réjouit des très bons résultats annuels qui témoignent de l’excellence du management d’Henri Poupart-Lafarge, lequel conserve la direction générale du groupe jusqu’à la nomination de son successeur », a écrit le groupe dans un communiqué diffusé vendredi 16 mai. Ce départ est une « volonté » de M. Poupart-Lafarge, est-il précisé. Selon le site L’informé, M. Poupart-Lafarge a plutôt été poussé vers la sortie par les administrateurs qui lui cherchent un successeur, ce qui devrait « aboutir en juillet ».
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