Il s’agit de chiffres scrutés de près dans les hôpitaux, publics comme privés : les tarifs des séjours hospitaliers, fixés par l’Etat chaque année, déterminent une grande partie de leurs budgets, avec le système de financement de la tarification à l’activité (les séjours des patients se voient attribuer des tarifs reversés ensuite par l’Assurance-maladie aux établissements). Très attendue, la « campagne tarifaire » 2025, comme on l’appelle dans le jargon administratif, a été dévoilée, lundi 24 mars, par le ministère de la santé, dans une période particulièrement tendue avec des hôpitaux confrontés à des déficits inédits. L’évolution globale sera de + 0,5 %.
Cette hausse est actée pour l’ensemble des établissements de santé (publics, privés à but non lucratif, privés à but lucratif), avec un soutien plus marqué vers la pédiatrie, la psychiatrie ou encore les soins palliatifs et la réanimation, ont fait savoir les ministres Catherine Vautrin et Yannick Neuder, qui partagent le portefeuille de la santé. L’enveloppe doit permettre aussi de soutenir les établissements en difficulté, dont certains peinent encore à retrouver leur activité depuis la sortie de la crise du Covid-19, avec 240 millions d’euros affectés à cette fin.
Il vous reste 74.09% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.