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« Il fait vraiment peur à tout le monde » : Trump est-il en train de remporter son pari sur les droits de douane ?

Espace PressePar Espace Pressejuillet 28, 2025
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  • En parvenant à décrocher un accord douanier avec l’Union européenne, Donald Trump s’est félicité d’un nouveau succès.
  • Depuis qu’il agite la menace de lourdes taxes contre le monde entier, ce sont au total six accords qui ont été passés, impliquant pour les partenaires des droits de douane jusqu’à 20%.
  • Face à la stratégie brutale du locataire de la Maison-Blanche, les pays cherchent avant tout à « limiter la casse », décrypte l’économiste Sylvie Matelly.

Suivez la couverture complète

Le second mandat de Donald Trump

Après des semaines d’âpres négociations, le couperet est finalement tombé. Les États-Unis et l’Union européenne ont conclu dimanche 27 juillet un accord douanier qui prévoit des taxes de 15% sur les produits européens exportés (nouvelle fenêtre) outre-Atlantique. Le « plus grand » deal jamais conclu, s’est félicité Donald Trump, tandis que la Commission européenne a tenté de défendre un compromis « meilleur qu’une guerre commerciale », face à des critiques internes (nouvelle fenêtre), notamment françaises. Il s’ajoute à ceux déjà obtenus par le locataire de la Maison Blanche, depuis l’annonce en grande pompe de droits de douane à tout-va début avril.

À l’approche de la date butoir du 1er août, qui devrait voir une hausse massive de taxes entrer en vigueur contre de nombreux pays du monde, plusieurs partenaires commerciaux ont tenté d’obtenir des compromis avec Washington. Quitte à accepter un palier de taxes élevé, bien qu’à la baisse par rapport aux annonces du printemps. Le Royaume-Uni, le Vietnam, l’Indonésie, les Philippines, et le Japon ont ainsi passé des accords, impliquant des droits de douane spécifiques entre 15% et 20%. Certains, comme le Canada ou la Chine, négocient encore, mais une chose est sûre, le président américain semble bien réussir à faire plier la plupart de ses interlocuteurs, explique à TF1info Sylvie Matelly, économiste et directrice de l’Institut Jacques Delors. 

Après l’accord décroché avec l’UE, qui succède à plusieurs autres obtenus en Asie, Donald Trump est-il en train de montrer que sa stratégie brutale porte ses fruits ? 

Il est certain qu’il est en train de gagner la première saison. En Europe, mais plus largement au niveau mondial, on négocie 10 ou 15% de droits de douane en considérant qu’on évite le pire, et que c’est déjà une victoire en soi. Alors même qu’il faut rappeler qu’en décembre dernier, les droits de douane moyens imposés par les États-Unis dans le monde étaient de moins de 3%. Cela représente donc une hausse énormissime en quelques mois (nouvelle fenêtre). C’est la stratégie du fou : Donald Trump vous menace du pire, et vous êtes bien content d’obtenir le moins pire (nouvelle fenêtre). Mais en faisant cela, on s’engage dans une situation qui va avoir des conséquences économiques probablement très fortes.

Mais comment expliquer qu’aussi peu de résistance lui soit opposée ? 

Cela est sûrement lié au fait que Donald Trump est imprévisible. Son « Libération Day » du 2 avril a complètement tétanisé l’ensemble de la planète : les pays craignaient qu’il n’impose des droits de douane à trois chiffres. On est vraiment dans la logique de limiter la casse, éviter le pire, dans un premier temps. 

La plupart des pays qui s’engagent dans la négociation et qui acceptent un deal très défavorable, comme cela a été le cas du Japon par exemple, espèrent aussi probablement que cela ne dure pas. Ils misent peut-être sur le fait que les conséquences économiques (nouvelle fenêtre) vont être telles pour les États-Unis qu’elles vont peser à un moment donné dans la balance. Et que Donald Trump va revenir en arrière.

Et est-ce un scénario crédible ? 

Difficile à dire. Le président américain fait le pari que la baisse du dollar et les droits de douane vont favoriser les investissements et la relance de la production industrielle aux États-Unis. Ce qui est possible. Mais il y a un écueil temporel : on ne se met pas à produire des voitures ou des avions en claquant des doigts, il faut installer des chaînes de production. Or les entreprises américaines sont très dépendantes de leurs approvisionnements extérieurs. Cette stratégie fonctionne une fois que ces dernières seront complètement autosuffisantes, or cela va prendre des années. 

À part la Chine, je ne vois pas bien qui peut résister à Donald Trump. Pékin a en effet sa force de frappe

Sylvie Matelly, économiste

Les consommateurs américains devraient être quant à eux confrontés à de l’inflation. La hausse des droits de douane va faire augmenter les prix sur les produits importés, ce qui réduit la demande et donc la croissance. Mais Donald Trump, comme son vice-président J.D. Vance, martèlent sans cesse qu’acheter des produits pas chers, venus de Chine notamment (nouvelle fenêtre), n’est pas le but du consommateur américain, parce que cela détruit des emplois aux États-Unis. Ils promettent de revenir dans un monde des années 60, où l’industrie américaine produisait l’essentiel des produits qui étaient consommés dans le pays. 

Bref, économiquement parlant, la stratégie de Donald Trump n’est pas rationnelle, mais est-ce que cela ne finira pas par toucher à une fibre nationaliste américaine ? Est-ce que les Américains sont prêts à payer plus pour retrouver leur fierté d’être Américains ? Je n’en sais rien. Et puis si vous redonnez de l’emploi à des ouvriers qui l’ont perdu et qui vivotent depuis des années, peut-être que l’effet positif dépassera l’effet négatif… De manière générale, nous sommes désormais dans un monde tellement disruptif, que tout ce qu’on a appris en économie ne vaut plus, et il est très difficile de savoir quelles seront les conséquences de ces choix. 

Certains pays peuvent-ils encore tenir le bras de fer face à Washington ? 

Pour l’instant, Donald Trump fait vraiment peur à tout le monde, en réalité. Il faudra tout de même voir ce qu’il se passera avec le Canada, qui a promis de résister, mais qui est aussi très dépendant des États-Unis. Sa situation économique est en jeu. À mon sens, à part la Chine, je ne vois pas bien qui peut résister à Donald Trump. Pékin a en effet sa force de frappe, avec d’autres moyens de pression (nouvelle fenêtre), notamment ses terres rares. Il y a des dépendances américaines qui sont incontournables et qui font que le président américain est un peu coincé pour frapper vraiment la Chine.

De manière générale, on constate que l’on revient dans un monde de grandes puissances, avec deux géants, la Chine et les États-Unis, et que les autres sont obligés de céder à pratiquement tous leurs désidératas. 

Ces autres pays n’ont-ils pas tout de même une carte à jouer en renforçant leurs liens entre eux ? 

Oui, la Commission européenne est par exemple en train de négocier un certain nombre d’accords avec plusieurs pays. C’est en tout cas la stratégie affichée. De manière générale, l’UE est faible face aux États-Unis, mais quand vous regardez tous les autres accords commerciaux négociés, elle a gagné sur tous les plans, notamment dans le domaine agricole. L’excédent commercial agricole des Européens est plus important aujourd’hui qu’il n’a jamais été : le CETA, l’accord de libre-échange avec le Canada, est par exemple une manne pour les agriculteurs de notre continent. 

L’objectif à moyen terme, c’est donc de marginaliser les États-Unis en faisant affaire avec des gens raisonnables. Mais cela mettra plusieurs années à se mettre en place. Et entre-temps, la croissance économique sera ralentie, il y aura de l’inflation… La question est donc de savoir si l’on pourra tenir d’ici là.  


Maëlane LOAËC

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