- Invité de TF1 ce jeudi, le député Mathieu Lefèvre (EPR) plaide pour revoir le cadre légal du temps de travail.
- « Il faudra mettre fin aux 35 heures et laisser la liberté aux entreprises de s’organiser », propose-t-il.
Un projet de budget critiqué… et qui ouvre le débat sur des propositions beaucoup plus larges. Mardi 15 juillet, le Premier ministre François Bayrou a présenté diverses mesures (nouvelle fenêtre) pour tenter d’économiser plus de 40 milliards d’euros en 2026. Parmi elles, celle de sacrifier deux jours fériés, dans une logique de « travailler plus ». Ce qui ne convainc pas totalement le patron du parti Horizons Édouard Philippe (nouvelle fenêtre), qui propose dans les colonnes du Parisien
(nouvelle fenêtre)
de « travailler 14 heures de plus sur l’année »
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Si des entreprises ont besoin de plus de 35 heures et que leurs salariés sont d’accord, faisons-le
Si des entreprises ont besoin de plus de 35 heures et que leurs salariés sont d’accord, faisons-le
Mathieu Lefèvre, député EPR du Val-de-Marne
« Il a raison »
, réagit sur TF1 le député Ensemble pour la République Mathieu Lefèvre, invité ce jeudi de « Bonjour ! La Matinale TF1 » (voir vidéo en tête de cet article). L’élu du Val-de-Marne suggère même d’aller plus loin en remettant en cause le cadre légal du temps de travail. « Le vrai sujet derrière tout cela, ce sont les 35 heures »
, estime-t-il. « Il faudra mettre fin aux 35 heures dans ce pays et laisser la liberté aux entreprises de s’organiser, en lien évidemment avec leurs salariés. Si des entreprises ont besoin de plus de 35 heures et que leurs salariés sont d’accord, faisons-le. »
Cette hypothèse, qui ne fait pas partie des solutions préconisées par le Premier ministre François Bayrou, n’a toutefois jamais été complètement écartée. « Notre obligation est de voir la réalité et d’y faire face »
, commentait le chef du gouvernement au Parisien
en avril dernier. « Nous ne pouvons pas être un pays qui n’est pas capable de reconstruire son éducation nationale, de laisser des millions de Français sans médecin. (…) C’est une reconstruction à partir des fondations. Et cela ne se fera pas si nous continuons à produire moins que les autres, cela ne se fera pas sans efforts partagés, et justes. »