Le militant écologiste, Pierre Rigaux, a appelé à arrêter de manger du comté.
Il estime que le fromage est un mauvais produit sur le plan écologique.
Sa proposition a suscité une levée de boucliers.
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Le Temps de l’Info
Le Comté dans le viseur de militants écologistes. L’activiste animaliste, Pierre Rigaux, a appelé à arrêter de manger du comté, pourtant l’un des symboles du patrimoine gastronomique (nouvelle fenêtre) français… en raison de sa production polluante.
« Si le comté est mauvais écologiquement, si c’est mauvais pour les animaux, terrible même pour les animaux […], il faut donc arrêter d’en manger« , a-t-il déclaré au micro de France Inter (nouvelle fenêtre). Selon lui, la production du comté polluerait en effet les sols et les cours d’eau à cause des déjections des vaches.
Cet appel a immédiatement provoqué la réaction des défenseurs du comté qui ont lancé le hashtag « TouchePasAuComté » sur les réseaux sociaux, relayé notamment par la préfecture du Jura.
Le comté, c’est du Jura, du goût, du calcium, des protéines… et zéro culpabilité. Un savoir-faire, des éleveurs engagés, une filière exemplaire. L’interdire ? Autant interdire les couchers de soleil sur le Jura. Restons sérieux! #TouchePasAuComté https://t.co/GEKZWoJox7 — Préfet du Jura (@Prefet39) May 10, 2025
« Le comté, c’est du Jura, du goût, du calcium, des protéines… et zéro culpabilité. Un savoir-faire, des éleveurs engagés, une filière exemplaire. L’interdire ? Autant interdire les couchers de soleil sur le Jura. Restons sérieux !« , peut-on notamment lire sur la publication préfectorale.
« Je trouve la communication de la préfecture déplorable. Il y a des entreprises qui ont été condamnées dans la filière laitière du Jura pour avoir pollué des rivières. Il y a une rivière qui s’appelle la Loue qui est aujourd’hui complètement ravagée. La question n’est pas du tout de savoir s’il faut manger du comté, la question c’est de savoir comment il faut le produire« , réagit Bertrand Périer, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation.
De son côté, l’essayiste Maxime Lledo ne partage pas les méthodes du militant écologiste. « Le grand problème des écologistes, à chaque fois qu’ils voient un petit problème, le principe est l’interdiction totale. C’est quand même sidérant. La mécanique de l’interdiction permanente« , s’offusque-t-il.