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La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a réagi ce lundi matin à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale.
Une décision qu’elle réprouve, estimant qu’il aurait été possible de trouver « une coalition » afin de former « pacte de gouvernement. »
Les élections législatives anticipées se dérouleront les 30 juin et 7 juillet prochains.
Présidente de l’Assemblée nationale, elle a été consultée par Emmanuel Macron en vertu de l’article 12 de la Constitution, au même titre que son homologue du Sénat et du Premier ministre. En désaccord avec la dissolution annoncée par le chef de l’État, Yaël Braun-Pivet lui a fait part de son opposition à cette décision lors d’un entretien en tête-à-tête, révélait dimanche soir Frédéric Delpech du service politique de TF1-LCI.
Invitée ce lundi 10 juin sur France 2, elle a clairement exprimé son point de vue. « Moi je suis une fervente partisane des ententes, des accords. Des recherches de compromis et de consensus. C’est ce que j’ai essayé de faire pendant deux ans à l’Assemblée nationale avec des forces politiques dissemblables« , a-t-elle rappelé. « Il y avait un autre chemin qui était celui d’une coalition, d’un pacte de gouvernement. Le Président a estimé en conscience que ce chemin n’existait pas. Il a pris ses responsabilités et je prends acte de cette décision. »
« Les extrêmes ne font que nous diviser »
Première femme présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet a rappelé qu’elle « plaide depuis longtemps pour plus de référendum, plus de participation citoyenne » et que les Français « ont besoin d’être entendus. Et là, ils vont être entendus. J’espère qu’ils donneront une majorité cohérente pour diriger le pays, loin des extrêmes. Parce que les extrêmes ne font que nous diviser. »
La sixième dissolution de l’Assemblée nationale sous la Ve République entraîne l’organisation de nouvelles élections législatives. Elles se tiendront les 30 juin et 7 juillet prochain. Actuellement, le groupe Renaissance dispose d’une majorité relative, avec 169 députés sur 577. Le Rassemblement National dispose de 88 sièges, sa plus forte représentation historique devant La France Insoumise avec 75 députés et les Républicains avec 61 députés.