« On ne peut pas ignorer les enjeux climatiques d’une industrie dont tout le monde sait qu’elle a un impact environnemental. » La vice-présidente de Mistral AI, Audrey Herblin-Stoop, justifie ainsi la publication, mardi 22 juillet, du premier bilan des émissions en CO2 et de la consommation en eau et en matériaux de l’entraînement d’un de ses grands modèles de traitement du langage.
Des organisations non gouvernementales et des chercheurs, comme Sasha Luccioni de la start-up Hugging Face, se plaignent du manque d’information de la part des entreprises d’intelligence artificielle quant à l’impact écologique de leurs activités. L’étude de Mistral AI a la particularité d’avoir associé des partenaires extérieurs de référence, l’agence de l’environnement Ademe et le cabinet spécialisé Carbone 4. Avec cette première étude, l’entreprise plaide pour davantage de « transparence » et de « comparabilité » entre les entreprises du secteur.
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