La Police nationale, la Gendarmerie nationale et cybermalveillance.gouv.fr « s’associent et lancent conjointement le site 17Cyber », annoncent-ils, ce lundi, dans un communiqué.
Cette plateforme, équivalent numérique de l’appel au 17, est « destinée à toutes les victimes d’infractions numériques ».
Cela inclut notamment les escroqueries, arnaques en ligne, harcèlement, injures, menaces et discriminations.
Alors que les cyberattaques et les piratages se multiplient, les autorités lancent ce 17 décembre un nouvel outil : 17Cyber. « Face à une menace numérique croissante, le ministère de l’Intérieur s’engage aux côtés de Cybermalveillance.gouv.fr pour assurer la cybersécurité de tous, en lançant le 17cyber », est-il indiqué dans un communiqué. Cette plateforme, mise en place grâce à l’action conjointe de la Police nationale, de la Gendarmerie nationale et de Cybermalveillance.gouv.fr, est disponible à l’adresse suivante : https://17cyber.gouv.fr/ . « Équivalent numérique de l’appel 17 », elle est destinée à aider « toutes les victimes d’infractions numériques – particuliers, entreprises et collectivités ».
Un service disponible 24 heures sur 24, et 7 jours sur 7
Concrètement, ce « guichet unique » est ouvert 24h/24 et 7j/7, et totalement gratuit. En cas de problème (un e-mail suspect par exemple), une personne pourra rapidement dresser un diagnostic de sa situation. L’objectif est de comprendre, le plus vite possible, « en répondant à quelques questions, à quel type de menace, elle est confrontée ». Dans la foulée, elle pourra « recevoir des conseils personnalisés en fonction de l’atteinte subie ». « Si le diagnostic confirme la gravité de l’atteinte subie, les utilisateurs victimes peuvent échanger par tchat avec un policier ou un gendarme pour disposer des conseils de première urgence et engager les démarches de judiciarisation », détaillent les autorités .
À noter qu’en complément de ce dispositif, un « module 17Cyber qui peut être directement intégré à des sites web » va être déployé. L’idée est de démocratiser ce nouveau service de diagnostic et d’assistance aux victimes.
Pour rappel, selon l’analyse du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), les atteintes numériques aux biens (escroqueries, arnaques en ligne, etc.) ont augmenté de 8% en moyenne par an entre 2016 et 2023, tandis que les atteintes numériques à la personne (harcèlement, injures, menaces, discriminations) ont progressé de 9% en moyenne chaque année lors de cette même période. Au total, 278.703 infractions liées au numérique ont été enregistrées lors du dernier exercice.