La ville espagnole d’Avila est touchée par des inondations, qui font suite à plusieurs semaines de précipitations.
Les autorités sont mobilisées et maintiennent des plans d’urgence et d’alerte.
Au total, quatorze régions espagnoles se trouvent ce samedi en alerte pour pluies, neige, vents et forte houle.
Située à proximité de Madrid en Espagne, la ville d’Avila se retrouve partiellement sous les eaux ce samedi. Les autorités sont mobilisées pour faire face à ces inondations causées par des semaines d’intenses précipitations dans le pays. « Nous avons maintenu l’état d’urgence et d’alerte dans la ville d’Avila« , a déclaré à la télévision publique le maire, Jesús Manuel Sánchez Cabrera.
La fonte des neiges environnantes, un risque supplémentaire
Les images diffusées par les télévisions montrent plusieurs quartiers d’Avila et des zones agricoles totalement inondées par la crue de la rivière Adaja. La ville, qui compte près de 60.000 habitants, bénéficie d’une certaine notoriété grâce à ses fortifications. Elle se trouve aujourd’hui menacée, d’autant que les autorités redoutent une fonte des neiges situées sur les montagnes environnantes, qui pourraient encore accentuer encore ces inondations.
Il y a « une grande quantité de neige accumulée » sur les sommets « et nous attendons de voir comment va se produire cette fonte » et quel impact elle aura sur la montée des eaux, a expliqué le maire de la ville. Selon lui, la récente baisse des températures pourrait ralentir son impact. Mais les précipitations prévues en fin de journée pourraient au contraire l’accélérer.
L’Espagne est touchée par une dépression de forte intensité baptisée Martinho, la quatrième à frapper le pays en deux semaines. Quatorze régions du pays sont samedi en alerte pour pluies, neige, vents et forte houle. La tempête Laurence, qui vient de s’abattre en début de semaine sur le sud du pays, a fait trois morts.
Les fortes pluies qui s’abattent sur l’Espagne depuis début mars sont sur le point de mettre fin à la grave sécheresse à laquelle le pays a été confronté depuis plus de trois ans, selon l’agence météorologique nationale.