Le géant américain Meta a annoncé son intention de construire le câble sous-marin le plus long du monde.
D’une longueur de 50.000 km, celui-ci reliera, entre autres, les États-Unis, le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Inde.
À l’abordage ! Le groupe Meta s’apprête à déployer un câble sous-marin reliant cinq continents sur plus de 50.000 km, une infrastructure qui vise à renforcer la fiabilité du transport de données numériques. Surnommé « Projet Waterworth », ce projet titanesque représente un « investissement pluriannuel de plusieurs milliards de dollars » et doit apporter « une connectivité de pointe aux États-Unis, à l’Inde, au Brésil, à l’Afrique du Sud et à d’autres régions clés« , explique le géant américain dans une note de blog (nouvelle fenêtre).
Les câbles sous-marins assurent la quasi-totalité des communications numériques mondiales. Mis bout à bout, les quelque 450 tuyaux actuellement installés dans le monde s’étendent sur environ 1,2 million de kilomètres de distance, soit 25 fois le tour de la Terre. Alors qu’en 2021, quatre sociétés se partageaient la quasi-totalité du marché (l’Américain SubCom, le Français Alcatel Submarine Networks (ASN), le Japonais Nippon Electric Company (NEC) et le Chinois HMN Technologies), les géants du numérique comme Meta développent désormais leurs propres infrastructures.
Hautement stratégiques, ces infrastructures sont régulièrement endommagées par des éléments naturels (éboulements sous-marins, tsunamis) mais aussi par les ancres des bateaux. Ils peuvent aussi faire l’objet de sabotages et de tentatives d’espionnage. Avec le développement rapide de l’intelligence artificielle et des modèles d’IA génératives, particulièrement gourmand en ressources, le trafic numérique mondial devrait continuer de grimper dans les années à venir. Il pourrait être multiplié par cinq d’ici 2030.