Deux ans et demi après avoir quitté le pouvoir, l’ex-première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern revient sur le devant de la scène. Dans son autobiographie, A Different Kind of Power (Un autre art du pouvoir, Flammarion, à paraître le 18 juin), l’ancienne dirigeante décortique ses méthodes et sa carrière politique, qui lui ont longtemps valu des articles laudateurs de la presse internationale.
Dans Le Monde, la jeune femme politique surgit pour la première fois en tant qu’« espoir travailliste… et féministe » pour la Nouvelle-Zélande, le 7 août 2017. Propulsée candidate pour le parti de centre gauche à deux mois du scrutin, la députée d’Auckland subit un débat « sexiste, inapproprié et rétrograde » sur ses projets de maternité, décrit la journaliste Isabelle Dellerba. « Il est tout à fait inacceptable, en 2017, de dire qu’une femme doit répondre à cette question à son travail. C’est inacceptable, inacceptable », finit par répondre la parlementaire à un animateur de télévision trop insistant. Sa repartie comme son énergie rebattent les cartes de cette campagne électorale d’abord annoncée comme favorable au parti conservateur.
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