Un séisme de magnitude 4,1 a été ressenti sur l’ensemble de la Côte d’Azur ce mardi 18 mars.
L’épicentre du tremblement de terre était situé à 15 km de Nice (Alpes-Maritimes).
Une réplique bien moins importante a été enregistrée quelques minutes plus tard.
Le sud-est de la France remué par d’importantes secousses. L’ensemble de la Côte d’Azur a connu un séisme de magnitude 4,1 ce mardi 18 mars. Celui-ci s’est produit vers 18h45. L’épicentre du tremblement de terre était situé à 15 km au nord de Nice, selon les données du Bureau central sismologique français. Il a été très largement ressenti au sein de cette grande ville, mais aussi dans tout le reste des Alpes-Maritimes, à l’est du Var, à Monaco, ainsi que sur les premiers kilomètres de la côte italienne.
Des séismes fréquents, mais moins puissants
De nombreux habitants de la région ont témoigné de leur expérience sur les réseaux sociaux. « Le grondement, je n’avais vu ça« , témoigne un internaute sur le réseau social X. « J’ai cru que j’avais halluciné« , n’en revient pas une autre, toujours sur la même plateforme. « On était dans l’appartement et on a entendu les petits objets bouger, on a vu le miroir vibrer, ça a duré bien trois secondes, c’était assez long« , a pour sa part témoigné auprès de l’AFP Maxime André, 34 ans, qui vit à Antibes.
Si les services de secours ont reçu beaucoup d’appels, aucun blessé n’a été signalé dans l’immédiat, selon les secours et les autorités. Le préfet des Alpes-Maritimes Hugues Moutouh a ajouté qu’il n’y avait pas de risque de tsunami, ni d’effet attendu sur les infrastructures. « Aucun dégât n’a été signalé à ce stade« , confirmait pour sa part en début de soirée le maire (Horizons) de Nice, Christian Estrosi. « Les équipes de notre agence métropolitaine des risques et l’ensemble des services concernés restent mobilisés pour suivre la situation.«
Une réplique de magnitude 2,1 a été enregistrée quelques minutes plus tard dans cette région sujette à des séismes fréquents, mais pour la plupart moins forts. « Ce n’est pas exceptionnel, on a déjà ressenti des séismes de cette puissance-là« , analysait dans Nice-Matin le géologue Christophe Larroque après le tremblement de terre. « Mais on n’en a pas connu de tel depuis vingt ans. »