- Avec des températures caniculaires, la Turquie est en proie aux incendies.
- Dans l’ouest du pays, le feu s’est propagé à une vitesse fulgurante.
- Plus de 50.000 habitants ont dû être évacués.
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Le 20H
La lutte contre les flammes s’est poursuivie ce lundi matin dans la province d’Izmir, dans l’ouest de la Turquie, où des centaines de maisons ont été ravagées par un gigantesque feu de forêt. Pour certains habitants, c’est quarante années d’une vie partis en fumée. « Nos enfants ont grandi ici. J’y ai passé ma jeunesse. Je ne peux pas regarder ça. Ça me fait trop souffrir »
, raconte une mère de famille dans le reportage ci-dessus.
Je n’ai jamais vu un incendie comme ça. À cause de ce vent, semblable à une tempête, il a progressé à toute vitesse.
Je n’ai jamais vu un incendie comme ça. À cause de ce vent, semblable à une tempête, il a progressé à toute vitesse.
Un habitant d’Izmir
Depuis deux jours, trois incendies ont déjà brûlé près de 20.000 hectares en Turquie. Celui d’Izmir, troisième ville du pays, est le plus impressionnant. De jour comme de nuit, les pompiers luttent sans relâche. Contre ce brasier géant, le tuyau d’arrosage d’un résident paraît bien dérisoire. Pour l’heure, 50.000 personnes ont été évacuées. À l’image d’un vieil homme en chaise roulante. Sauvé par les secours, il a été transporté de toute urgence loin de sa maison en train de brûler.
Les conditions sont extrêmes : les températures ont dépassé les 35°C et le vent souffle à plus de 110 km/h. « Je n’ai jamais vu un incendie comme ça. À cause de ce vent, semblable à une tempête, il a progressé à toute vitesse »
, souligne un habitant. De son côté, un touriste français en vacances à Izmir, que les journalistes de TF1 ont pu contacter, témoigne de ce qu’il voit depuis sa fenêtre. « On n’est pas encore certains de ce qui va se passer, comment va se passer la nuit, car l’incendie est toujours là, on le voit et on commence à voir les flammes en haut de la montagne »
, dit-il. Face au danger, il a finalement dû évacuer.
Difficulté supplémentaire, ces vents violents empêchent les hélicoptères d’intervenir. « Seuls deux avions bombardiers d’eau, ainsi qu’une grosse équipe sur le terrain tentent d’éteindre les flammes »,
a précisé le gouverneur d’Izmir Süleyman Elban.
Pour l’heure, près d’une centaine de personnes ont été hospitalisées.