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« Je ne pouvais plus supporter d’être là » : ces Israéliens qui refusent de retourner combattre à Gaza

Espace PressePar Espace Pressejuin 6, 2025
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  • Israël poursuit ses bombardements meurtriers à Gaza, officiellement pour sauver les otages encore vivants et pour éradiquer le Hamas.
  • Mais une partie des soldats réservistes israéliens contestent cette politique et refusent désormais de combattre.
  • Ils estiment que la priorité de cette guerre ne serait plus la libération des otages, tout en dénonçant les victimes civiles de l’offensive.

Suivez la couverture complète

Israël veut prendre « le contrôle » de Gaza

Plus de fusils, c’est désormais avec un drapeau jaune à la main que Max se bat pour les otages. « Le gouvernement est responsable de la vie des otages », entonnait le jeune homme mardi 3 juin, aux côtés de plusieurs autres manifestants rassemblés au bord d’une route de Jérusalem, dans le reportage du 20H de TF1 en tête d’article. 

Pour cet ancien réserviste, la guerre a perdu son sens lorsque des otages ont été tués sous des bombes israéliennes à Gaza (nouvelle fenêtre). En mars dernier, le New York Times (nouvelle fenêtre) signalait ainsi que quatre d’entre eux avaient péri dans des frappes aériennes, et que trois autres avaient été tués par des soldats de Tsahal les ayant confondus avec des militants palestiniens, l’un d’eux ayant été abattu lors de tirs croisés. De manière générale, selon le journal israélien Haaretz (nouvelle fenêtre), les opérations militaires israéliennes ont mis en danger la vie d’au moins 54 otages. 

« Émotionnellement, je ne pouvais plus supporter d’être là. Il ne s’agissait même plus de savoir si je croyais ou non à cette guerre, je n’étais juste plus capable d’être là », confie Max, un ruban jaune pincé sur le pli de sa veste, symbole de la lutte pour le retour des otages. Non seulement l’Israélien refuse de retourner combattre, mais il se mobilise aussi avec plusieurs autres frères d’armes au sein d’un groupe, « Soldiers for the Hostages ». Dès janvier, ils étaient quelque 200 à signer une lettre annonçant qu’ils cesseraient de combattre à Gaza tant que le gouvernement n’obtiendrait pas rapidement un cessez-le-feu, comme le relatait alors l’agence AP (nouvelle fenêtre). 

Une fronde qui s’accentue de mois en mois

Depuis, la guerre continue de s’enliser : après un fragile cessez-le-feu de deux mois, de mi-janvier à mi-mars, Israël a repris son offensive militaire, jurant de détruire le Hamas mais aussi désormais de prendre « le contrôle » de l’enclave (nouvelle fenêtre). Le gouvernement de Benyamin Netanyahou promet également de ramener les derniers otages toujours retenus sur place, qui seraient encore 55, dont 32 déclarés morts par l’armée israélienne. L’État hébreu a d’ailleurs annoncé jeudi avoir récupéré les corps de deux otages israélo-américains (nouvelle fenêtre). 

La contestation, elle, prend de l’ampleur dans les rangs de Tsahal. Le groupe « Soldiers for the Hostages » compte à présent plus de 300 membres, selon le site israélien YnetNews, et la mobilisation dépasse leur organisation. En avril dernier, 1.000 pilotes et aviateurs de réserve et à la retraite appelaient au « retour immédiat des otages, même au prix d’une cessation immédiate des hostilités » à Gaza, dans une lettre publiée sur une page entière (nouvelle fenêtre) dans plusieurs journaux du pays. 

« Seul un accord peut ramener les otages en toute sécurité, tandis que la pression militaire conduit principalement à la mort des otages et à la mise en danger de nos soldats », insistaient-ils, accusant le gouvernement de viser des « intérêts politiques et personnels, et non des intérêts sécuritaires ». Quelques jours plus tard, 250 anciens responsables du Mossad, les services de renseignement israéliens, dont trois anciens chefs, se joignaient à leur appel, devenu véritable fronde politique. 

Mais quelle est l’ampleur réelle de ce mouvement ? Un an et demi la mobilisation de près de 300.000 réservistes après l’attaque sans précédent du Hamas, le 7 octobre 2023, difficile de savoir combien d’entre eux ont déposé les armes. Mais selon les médias israéliens, quatre réservistes sur dix ne se présentent désormais plus à leur base militaire. 

Sur les réseaux sociaux, les témoignages de ceux qui assument de dire non à l’armée affluent également. Parmi les messages qui circulent, nombreux sont ceux qui font part de leur déchirement. « Je suis dans le train pour la base militaire. Pour leur annoncer que je refuse de servir, ça va être dur », écrit par exemple l’un d’eux. Ou encore : « J’ai déjà servi 234 jours, j’y retournerais si cette guerre avait un sens ». 

Certains dénoncent aussi les nombreuses victimes civiles (nouvelle fenêtre) des frappes israéliennes : depuis le début des hostilités, le 7 octobre 2023, 15.613 enfants ont été tués à Gaza, et 34.173 enfants blessés, selon un rapport de l’Unicef (nouvelle fenêtre) publié fin mai. Pour David, il était impensable de risquer encore sa vie pour la mort de civils palestiniens, et pour le gouvernement de Benyamin Netanyahou. « J’ai compris que ce n’était pas ça qui allait nous ramener les otages, ni la paix, ni la sécurité. Cette guerre devient vraiment très grave, au niveau de ce qu’on fait aux Palestiniens », déplore dans le reportage l’ex-réserviste, lui aussi membre de « Soldiers for the Hostages ». 

Risque d’amendes et de peines de prison, messages de haine…

Cet engagement n’est pas sans risque : les soldats refusant de servir s’exposent à une amende, voire à quelques jours de prison. Si ces sanctions restent très rares, certaines ont d’ores et déjà été décrétées. En mai dernier, un officier de réserve de 26 ans, membre de ce même groupe de soldats dissidents, a été condamné à 20 jours de prison militaire, a relaté YnetNews. Un mois plus tôt, l’armée avait annoncé le renvoi des pilotes de réserve qui avaient signé la lettre défiant le pouvoir. 

À cela s’ajoute aussi la pression psychologique : parce qu’il refuse de retourner au front, Max reçoit des menaces et des messages de haine. « Vous savez, notre service militaire et nos frères d’armes sont une grande part de notre identité. Et refuser ouvertement de servir, c’est comme s’arracher une partie de qui on est », explique l’ancien réserviste dans le reportage. 

Quant à Tsahal, cette fronde pourrait-elle la fragiliser, au moment même où Israël intensifie depuis plusieurs semaines son offensive à Gaza (nouvelle fenêtre) ? « C’est quand même un État où il n’y a pas tant d’habitants que ça. Donc ça a déjà posé des problèmes opérationnels. Ça va en reposer à l’avenir, c’est évident », décrypte Vincent Lemire, historien et professeur à l’université Gustave Eiffel. « Et c’est d’ailleurs, peut-être, ce qui peut nous rendre un peu optimistes sur les possibilités d’un cessez-le-feu », avance le spécialiste. 

Une majorité de réservistes rencontrés par TF1 confie aussi ne pas retourner au front pour des raisons financières ou familiales. Un discours qu’ils refusent de tenir face à une caméra.


La rédaction de TF1info | Reportage Florence DE JUVIGNY, Pauline LORMANT et Gilles PARROT

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