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« Je refuse les nouveaux clients » : pourquoi les producteurs d’œufs peinent à satisfaire l’appétit des Français

Espace PressePar Espace Pressemai 30, 2025
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Moins cher qu’un steak, riche en protéines : l’œuf est omniprésent dans les foyers français.
Chaque année, nous en consommons environ 226 par personne.
Mais la filière de production peine à suivre la demande, comme le montre ce reportage du JT de TF1.

Suivez la couverture complète

Le 13H

Pas moins de 40 millions d’œufs passent chaque jour dans les poêles, gâteaux, quiches et autres préparations des Français. Soit, en moyenne, 226 œufs par personne sur l’année. Un chiffre impressionnant,  mais surtout en augmentation : c’est 4% de plus que l’année précédente.  « C’est l’une des sources de protéine les plus accessibles », souligne une consommatrice dans le reportage du 13H de TF1 à retrouver en tête de cet article. Pour 100 grammes de protéines, l’œuf est même deux fois moins cher qu’un steak. Deux attributs qui plaisent aux acheteurs. « Par jour ? J’en mange entre quatre et six », assure par exemple cette autre passante interrogée face à notre caméra. Tandis que pour ce couple, « c’est deux pour monsieur le matin, et un pour moi« .  

La demande ne cesse donc d’augmenter. Problème : même si la France reste le premier pays producteur d’œufs en Europe, les éleveurs n’arrivent pas à suivre le rythme. À l’image de Denis Bello, éleveur mosellan de poules pondeuses depuis dix ans, qui n’avait jamais connu autant de demandes. « On n’est pas loin des 1 200 œufs semaine, on va dire 200 œufs jour. Au moins deux fois par mois, je refuse des nouveaux clients potentiels qui cherchent des quantités un peu plus importantes« , assure celui qui, pour tenter de suivre la cadence, a déjà agrandi son poulailler de 800 nouvelles poules cette année, et devrait encore acheter 500 nouvelles volailles d’ici à la fin 2025. 

Œufs made in France : comment produire davantage ? Source : JT 20h Semaine

02:39

Tant et si bien que pour éviter la pénurie, certains groupes français vont jusqu’à passer des accords avec les fournisseurs, afin « d‘avoir priorité à l’approvisionnement, y compris dans les périodes complexes comme actuellement« , comme l’indique Jean-Philippe Thévenet, directeur des achats alimentaires chez Sodexo France, dans cet autre reportage de TF1 visible ci-dessus. Ce groupe spécialisé dans la restauration collective approvisionne chaque jour 3500 sites. À eux seuls, ils consomment 60 millions d’œufs par an : c’est 10% de plus qu’en 2020.   

Transformation de l’élevage et épidémie aviaire

Parmi les explications avancées par les associations de producteurs pour justifier la difficulté à produire suffisamment, la transformation des techniques d’élevages. C’est-à-dire, l’abandon progressif de l’élevage en cage en faveur de poules au sol ou en plein air, une technique plus respectueuse du bien-être animal, mais qui réduit considérablement la productivité. Aujourd’hui, trois élevages sur quatre sont dits « de plein air » en France.  

L’autre responsable, et pas des moindres : la grippe aviaire, qui a fait abattre plus de 16 millions de volailles aux éleveurs l’année dernière, selon les chiffres publiés par le ministère de l’Agriculture en mai 2024, peu après le pic de l’épidémie. En tout, ce sont plus de 25 millions de volailles qui ont été abattues depuis l’épidémie de 2021. 

Des « méga-poulaillers » attendus d’ici 2030

Pour répondre à la demande des clients, des grandes enseignes proposent dans leurs rayons des boîtes d’œufs provenant de pays étrangers, issus de poules élevées en cage, et donc non conformes aux normes de l’Union européenne. Pour éviter que le marché ne soit inondé de ces produits, la filière française a lancé un plan de construction de 300 nouveaux poulaillers d’ici à 2030, dont plusieurs méga-fermes de plus de 100.000 volailles.  

Mais ces poulaillers, dont le coût augmente avec la hausse du prix des matériaux, risquent de mettre des années avant de sortir de terre, ralentis, selon les éleveurs, par des normes européennes de plus en plus nombreuses, strictes et coûteuses. « Les nouvelles lois qui viennent d’être passées considèrent que l’élevage aujourd’hui est comme une industrie, sauf qu’on parle bien d’une exploitation agricole. Donc on se retrouve avec des surcoûts de récupération d’eau d’incendie, de schémas techniques précis qui font que ça coûte encore plus cher« , explique à TF1 Frédéric Chartier, président du premier groupement français de production d’œufs, Armor Œufs. L’année dernière, cet éleveur a lui aussi vu son élevage décimé par la grippe aviaire, et il y a quelques mois, il a pu racheter 24.000 poules, le maximum de sa capacité. « En ce moment, les gens nous demandent d’avoir plus d’œufs, de produire plus, sauf qu’on ne peut pas produire plus« , résume-t-il.


Enola RICHET | Reportage TF1 Olga LEVESQUE, Philippe Véron

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