C’est presque devenu un rituel. A chaque nouvel album, Jeanne Cherhal joue au Printemps de Bourges. « Et quand je n’en ai pas, je me débrouille pour apparaître dans une création », s’amuse la chanteuse et pianiste, en se rappelant la performance délurée des Françoises, collectif féminin éphémère regroupant, avec elle, en 2010, des consœurs telles Camille, Olivia Ruiz, Emily Loizeau ou Rosemary Standley…
Après tout, la Nantaise n’est-elle pas une enfant du festival berrichon cofondé, en 1977, par le regretté Daniel Colling (1946-2025), et dont la nouvelle édition se tiendra du mardi 15 au dimanche 20 avril ? « En 2001, j’y ai joué une première fois, à 11 heures du matin, en tant que Découverte du Printemps de Bourges [une sélection de nouveaux talents désormais baptisée les Inouïs], se souvient la chanteuse. Dans la petite salle de la Soute se trouvaient ce jour-là Vincent Frèrebeau, du label Tôt ou Tard, et Olivier Poubelle, de la société de production Astérios, qui allaient devenir, pour plusieurs années, ma maison de disques et mon tourneur. »
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